Né allemand, compagnon des Surréalistes dans les années 20, naturalisé américain en 48, puis français, Max Ernst a souffert, comme nombre de ses compatriotes exilés, des désordres de l’histoire.
Envers et contre tout, son goût de l’expérimentation artistique, son imagination nourrie de culture littéraire et psychologique, son amour de la nature et des femmes l’ont sauvé et lui ont permis de construire une œuvre riche et subtile, mêlant le réel et les fantasmes, le hasard et la virtuosité, et d’occuper dans l’histoire de l’art moderne, par ses nombreuses inventions, une place essentielle.
Intervenante : Agnès Ghenassia