Jean Tinguely, César
Sommaire :
Jean Tinguely : les sculptures, les œuvres monumentales – César : les fers, les compressions, les empreintes humaines, les expansions.
Jean Tinguely 1925 – 1991
Né a Fribourg en Suisse. C’est un bricoleur né depuis l’enfance. Il a très tôt une grande conscience politique. A fait quelques jours de prison adolescent. Il a assisté au bombardement de Bâle en 1940, qui l’a traumatisé. En 1941 il commence un apprentissage de décorateur dans un grand magasin, puis devient apprenti chez un décorateur.
Il suit des cours aux arts et métiers de Bâle.
Il épouse Eva Maria Aeppli en 1952, ils s’installent à Paris.
Il rencontre Yves Klein, Spoerri, et Niki de saint Phalle.
Voir biographie illustrée.
Les Méta Matics commencées en 1954 sous le nom de Méta mécaniques sont des œuvres d’art animées conçues par Jean Tinguely à partir de 1954 et mises au point sous le nom de Méta Matics à partir de 1959. Il réalise également des Méta – Reliefs
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1954 55. Structures mécaniques en mouvement animées par de petits moteurs, dans l’esprit de ce que fait Calder. Meta Malewitch, centre Pompidou.
Formes suprématistes.
Jean Tinguely – Méta-kandinsky (1956) 39,8 x 103,2 x 33 cm
En réalise sur des supports muraux Méta Kandisnky. Voir un commentaire.
Les machines à peindre de Jean Tinguely. En 1955, il réalise trois machines pour produire de manière mécanique des dessins. Elles sont présentées lors de l’exposition « Le mouvement » ; une exposition proposant un état des lieux de l’Art Cinétique. Ces œuvres sont remarquées parce qu’elles ont la particularité d’être une œuvre qui produit elle-même des œuvres. Il en est de même pour les « Meta-Matics » qu’il confectionne 4 ans plus tard.
Jean Tinguely – Machine à dessiner n°3 (1955) 54,5 x 106 x 33 cm
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1955 – 56 machine à dessiner n°3. Le bras supporte des crayons de couleur qui produisent des dessins automatiques. Voir un commentaire.
Jean Tinguely – Machine à dessiner
En 1958 à Paris, Iris Clert lui propose une exposition « mes étoiles concert pour 7 peintures », avec des dispositifs mobiles qui produisent des sons et c’est pourquoi il appel concert pour 7 peintures.
Blanc sur noir, ce fut les débuts de l’art cinétique.
En 1958, il réalise avec Yves Klein l’exposition, vitesse pure et stabilité monochrome.
Voir la série des Machines à dessiner.
Jean Tinguely – Machine à dessiner n°3 (1955) 54,5 x 106 x 33 cm
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La plus célèbre est la Méta-Matic n°17. Le clou de la première biennale de Paris en 1959. Cette machine a produit 40 000 dessins abstraits tous différents. La machine fonctionnait avec un moteur à essence, les gaz d’échappement étaient recueillis dans un ballon qui se gonflait lentement, pour se vider ensuite à l’air libre mélangé avec un parfum de muguet vaporisé. Voir Tinguely à la biennale.
Cette machine a depuis été acquise par le musée de Stockholm qui possédait la méta matic n°8, dont ils vendaient les dessins, c’est grâce à ces revenus ils ont pu acheter la n°17.
Tristan Tzara avait déclaré que c’était « L’aboutissement triomphal de 40 ans de dadaïsme« .
Jamais Jean Tinguely n’a prétendu que ses « machines » produisaient de l’art et il a constamment refusé de donner la moindre valeur au résultat aléatoire des graphiques produits. Il y a sans doute un côté ludique à voir des instruments des plus incongrus « produire » (ou parfois détruire) de façon quasi automatique des dessins ou des objets.
Cyclograveur Il organise une soirée cyclomatique, à Londres en 1959.
L’artiste nous propose un dessin en devenir, le spectateur complète l’œuvre, alors qu’il était passif face à l’art, il devient acteur de la création, actionnant un système de balancement, un bouton, un bras articulé ou encore en pédalant, comme pour le Cyclograveur.
En 1960, les nouveaux réalistes, grâce à Pierre Restany, sont invités au MoMA de New York.
Ce projet est une collaboration entre l’un de ses fondateurs, l’ingénieur Billy Klüver, et l’artiste Jean Tinguely. Ce projet de 1960, Homage to New York, met en scène l’autodestruction d’une machine dans le jardin de sculptures du Museum of Modern Art (MOMA) de New York. Passant de la récupération de matériaux dans les dépotoirs du New Jersey à la conception de circuits électriques destinés à surchauffer et à flancher, Klüver et Tinguely repoussent les frontières habituelles de l’art et de la technologie en jouant avec la vie et la mort d’une machine. Au cours de cette performance historique de désintégration mécanique, l’échec délibérée de la machine révèle l’une de ses fonctions les plus séduisantes : sa capacité à se détruire (ou à s’éliminer) elle-même.
Impression de bric a brac. Note ironique envers cette société américaine.
Hommage à New York (1960)
En 1961 série de pièces série Baluba.
Rotazaza 1967 machines destinées a jouer au ballon avec le public.
Jean Tinguely: Rotozaza II
En 1966, il réalise Hon avec Niki de saint Phalle.
Créée en 1962 pour l’Exposition nationale suisse de 1964 de Lausanne; il s’agit d’une sculpture-machine faite à partir de matériaux de récupération. La sculpture se trouve maintenant à Zurich.
Jean Tinguely – Requiem pour une feuille morte (1967) 305 x 1105 x 80 cm Centre Pompidou Paris
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Voir dessin préparatoire.
Requiem pour une feuille morte (1967) 11 m, œuvre cinétique ressemble aux temps modernes de Chaplin. Un mécanisme complexe agite une unique petite feuille. Énorme machine pour un tout petit effet.
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Pour les dix ans du groupement d’artistes « Les Nouveaux Réalistes », un festival se tint à Milan en novembre 1970. Tinguely y contribue avec « La Vittoria », un gigantesque pénis doré, érigé devant la cathédrale de Milan et se consumant pendant le happening dans un mélange de feu d’artifice et de fumée.
Le Cyclope. Sculpture monument de 22 mètres de haut. A l’intérieur, le visiteur déambule en suivant un chemin labyrinthique, pour découvrir des œuvres d’une vingtaine d’artistes (Arman, César, Raynaud, Soto, Spoerri…). Sculptures sonores, petit théâtre automatique, machinerie assourdissante. Cette œuvre d’une grande richesse réunit quatre mouvements artistiques : Dada, Nouveau Réalisme, Art cinétique, Art brut. Voir un commentaire.
Le Cyclope de Jean Tinguely, présentation des travaux de restauration – par Aude Bodet