Cours du 9 février 2015


Jean Tinguely – L’enfer un petit début (1984)
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Constituée de plus de trente sculptures mobiles autonomes, cette monumentale sculpture pourrait être un hymne au recyclage ! Pièces mécaniques (roues, poulies…), objets de récupération (casserole, cymbales…), éléments d’origine animale (squelette) ou végétale sont assemblés pour former une œuvre animée et bruyante.
Les spectateurs sont invités a rentrer dans l’œuvre. Voir un commentaire.

Blanche neige et les 7 nains ou la sorcière. Machines macabres.


Grosse meta-maxi Utopia (1987)

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En 1989, il est invité à Moscou, par la Galerie Tretyakov et il réalise « Le safari de la mort moscovite » à partir du chassie d’une Renault safari.


Jean Tinguely – Le safari de la mort moscovite (1989)
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Dispositif mobile qui se conduit. Il voulait faire prendre conscience aux soviétiques, de la futilité des produits de luxe. Voir un commentaire.
Il avait également réalisé pour cette exposition, le retable de l’abondance.


Jean Tinguely – Le retable de l’abondance (1989)
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C’est une façon de monter les excès d’une civilisation mécaniste, ridicule et absurde. L’animation de ces sculpture donne un caractère festif.

Le retable de l’abondance. Voir un dessin préparatoire. Voir un commentaire.


Jean Tinguely – La vache qui rit (1990)
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La Vache Qui Rit fait partie d’un ensemble qui critique la dictature stalinienne.


Jean Tinguely – Le grand luminator (1991)
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Le grand luminator 1991. Voir un commentaire.

L’art et la machine est une longue histoire au XXème siècle qui commence avec Duchamp, et les futuristes italiens. Tinguely a poussé a son paroxisme la dérision mécanique, l’idée que la machine est dérisoire. C’est ce qui fait qu’il est dans le prolongement de dada. César à choisi une autre manière de montrer la futilité des objets (compressions).

Fondation Tinguely a Bâle.

Voir les dessins préparatoires de Jean Tinguely.

César 1921 – 1998

Parents originaires de Toscane qui tenaient un bar à la Belle de mai à Marseille. Cours du soir, école des beaux art de Marseille, puis de Paris où il deviendra professeur.

Les fers

Les Fers sont des sculptures obtenues grâce au soudage de différents déchets métalliques de récupération entre eux. Cela donne lieu à des œuvres singulières, puisque elles sont en partie définies par les matériaux qu’il trouve et sélectionne, qui contraignent la forme. En même temps, cela permet d’obtenir un résultat expressif, texturé.


César – La chauve souris (1954) 144 x 215 x 12 cm Poids : 90 kg Centre Pompidou Paris
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1954 la chauve souris. Il soude des petites pieces de fer. Voir un commentaire.

La poule pate en l’air (1955), L’esturgeon (1954).


César – Le scorpion (1954) 47 X 64 cm
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Le scorpion.
En 1954, il obtient le Prix « des Trois Arts » à l’École des Beaux-Arts pour « le Poisson », sculpture en fer. Cette même année, il fait sa première exposition personnelle à la Galerie Lucien Durand. C’est également à cette époque qu’il installe son atelier à Villetaneuse, dans la banlieue nord de Paris, dans une petite usine.

Voir également, L’insecte (1956) 50.5 x 94 x 36.8 cm MoMA, La postella (1964), Insecte version bronze doré, L’oiseau de fer (1957).

Il travaille dans une usine de la banlieue parisienne à Villetaneuse, où il restera une douzaine d’années, grâce à l’aide d’un industriel local. Sa technique est proche de celle de Julio Gonzàles, qui avait appris a Picasso à réaliser des sculptures en fer. Il est proche également de Germaine Richier.


Germaine Richier – La fourmi (1953)
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Voir également la montagne (1953).


César – La grande duchesse (1955) 175x73x30cm
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Formes antropomorhes la grande duchesse 1959.

Petit Valentin 1957, personnage stylisé prolongé par une partie abstraite.


César – L’homme de Villetaneuse (1959)
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Homme de st Denis, Voir un commentaire.


César – La Vénus de Villetaneuse (1981)
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La Vénus de Villetaneuse.

Le réel n’est que le prétexte pour dépasser la forme et la matière. Il se donne alors le plaisir de refaire du « Nu », comme à l’École des Beaux Arts : c’est la « Victoire de Villetaneuse » dernier grand fer conçu par César.
En 1956, il participe à la biennale de Venise ; ensuite à la biennale de São Paulo et à la Documenta II en 1959.

Les compressions

En 1960, César découvre la presse hydraulique, presse capable de compacter des voitures. L’installation d’une de ces presses à Gennevilliers, en banlieue parisienne, le décide à expérimenter cette technique.
De là naissent les Compressions. Il se contente d’abord de compacter des voitures en parallélépipèdes, pratique très objective puisqu’il garde l’objet qu’il veut compresser dans son intégralité. C’est à cette époque qu’il rejoint les Nouveaux Réalistes
.
La vicomtesse de Noailles lui offre sa première voiture, une Zil soviétique tout neuve, la seule à Paris, César la renvoie compressée et plate comme une omelette et ayant perdu 90 % de son volume, d’autres automobiles vont aussi subir le même sort.

Cet acte d’appropriation se veut un défi à la société de consommation et le rapproche des Nouveaux réalistes,


César – Compression (1960)
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C’est en 1960 qu’il présente pour la première fois, au Salon de Mai, trois compressions d’automobiles réalisées avec une presse hydraulique. Scandale à l’époque, car il n’y avait rien qui n’avait été fait de la main.


César – Compression Renault (1961)
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Des 1961 il réalise des compressions dirigées. Pour ce type de Compressions, il choisit au préalable les matériaux qu’il va utiliser et les dispose en fonction du rendu qu’il veut obtenir. C’est une combinaison de choix et de hasards. Il utilise des pièces polychromes, avec des effets différents comme compression Coca Cola.


César – Compression Ricard (1962) Tôle peinte 153 x 73 x 65 cm Centre Pompidou Paris
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Compression Ricard. Sa démarche est différente des poubelles d’Arman. Voir un commentaire.
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Il compressera aussi toutes sortes de matériaux : papier (par exemple Un mois de lecture des Bâlois, une des œuvres les plus monumentales de César, aujourd’hui disparue), tissus, compression en 4 éléments, etc… il compressera aussi des bijoux, qu’il remettra a leur propriétaire sous forme de pendentif. Enfin, le trophée des César est la reproduction d’une compression commandée à César.