Cours du 23 novembre 2015

Jean Le Gac, Gérard Gasiorowski

Sommaire : Jean Le Gac, Gérard Gasiorowski


Ses artistes sont très connus des milieux de l’art, mais peu du grand public.

Jean Le Gac né en 1936
Jean Le Gac (Né en 1936 à Tamaris dans le Gard) manifeste un don exceptionnel pour le dessin et la peinture, lui valant admiration et célébrité dans son école. Il obtient un diplôme de professeur de dessin et d’arts plastiques et enseigne à partir de 1958. Or, dans les années 1960, la peinture « craque » de toutes parts sous la mise en question fondamentale dont elle est l’objet. Jean Le Gac n’échappe pas à ce malaise et, en 1967, après quelques expositions, il abandonne l’idée d’être peintre.

Il a acquis une bonne maîtrise de la technique et de l’histoire de l’art. Il a pris conscience de la disparition de la technique traditionnelle, sa pratique de l’art se réfugie alors dans le virtuel, comme pour mettre l’art entre parenthèses. Il a réalisé des cahiers de photographies, accompagnés de commentaires en 1972. Il adresse par la poste aux personnes repérées sur le fichier de la galerie Gévaudan, sous forme de lettres anonymes, ces photographies accompagnées de textes qui traduisent son climat mental.


Jean Le Gac – Cahiers photographies noir et blanc et couleur, textes manuscrits sous plexiglas, Frac Bourgogne (1972)
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Il en vient à proposer, d’abord dans de modestes cahiers juxtaposant photos et textes également allusifs, le récit des faits et gestes d’un peintre anonyme : ce matériel narratif l’autorise à se définir comme « artiste-peintre », projetant ses problèmes, ses doutes et ses humeurs sur son double.

Il a réalisé 26 cahiers.

En 1972, Harald Szeemann décide d’exposer les vingt-six carnets qui constituent ce travail lors de la Documenta V, dans le cadre des Mythologies individuelles (avec Boltanski notamment). Désormais associé au courant du Narrative Art, il puise dans la vie quotidienne et dans la banalité de l’objet la matière de son œuvre.

En 1975, photographie dans la posture d’un peintre, il réalise la série le professeur de dessin.

Il décrit le peintre L, le paysagiste, l’ange glacé.


Jean Le Gac – La boîte de couleurs 60 x 150 cm Centre Pompidou
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La boîte de couleurs raconte l’histoire d’un peintre qui veut prendre la boite de peinture de sa fille. Boîte de pastel moitié photos, moitié dessin.

Le rapt d’enfant (1975) inspiré des aventures de Harry Dickson Voir un commentaire (centre Pompidou).


Jean Le Gac – Le paysagiste Ramon Nazaro 60 x 100 cm Centre Pompidou
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Le paysagiste Ramon Nazaro voir un commentaire (centre Pompidou)
L’œuvre entière de Jean Le Gac est fondé sur l’illustration de la vie, des préoccupations et des sources d’inspiration d’un peintre imaginaire (mais qui est en réalité lui-même) et dont l’œuvre n’est jamais montrée. Mélange de temporalités.

La sieste du peintre 1983 (avec un petit chien) exposé à Pompidou. C’est un récit visuel qui mêle réalité et fiction. Cela est rendu cohérent par le texte. Pastel sur carton brut cette technique était considérée comme ringarde, voir un commentaire.

La sieste à Montmartre utilisation de très grands formats.

Série le délassement du peintre
Voir un commentaire.


Jean Le Gac – Story art avec fantôme (1986)
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Story art avec fantôme 1986. Utilisation de projeteur ou de machine à écrire. Le peintre avec un fantôme (voir Dickson) le texte d’accompagnement est toujours à l’imparfait.
Story Art (avec peintre laçant sa chaussure) »


Jean Le Gac – Story art avec précipice 216 x 320 cm (1987)
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Story art avec précipice (1987).

Le vol du tableau


Jean Le Gac – «L’Anonyme (message 9)», (1973 – 2010), technique mixte sur toile 81 x 100 cm, texte 29.7 x 21 cm et photos 20 x 30 cm chaque
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Le tableau est son obsession son peintre fictif est un pur un naïf.

Le tableau avec lampe à pétrole.

Le tableau avec rapt d’enfant


Jean Le Gac – Le voleur de chevaux (1989), technique mixte sur toile, 130 x 97 cm, et photo, 33 x 40 cm
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Le voleur de chevaux

Série le coin cinéma du peintre


Jean Le Gac – Personnage 18 (2005) 100 x 103 cm
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Femme ligotée

L’écho dans la montagne L’Echo relate une promenade au col de la Furka. Le peintre, «ce petit rigolo», joue avec l’écho…

Voir un commentaire sur son oeuvre.


Jean Le Gac – Le voyage en train (2003)
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Le voyage en train 2003

La nuit transfigurée

Voir exposition Jean Le Gac au carré de Baudin.

Les Délassements
Dans la période des Délassements du peintre, celui-ci est à la fois l’auteur, l’acteur et le témoin de scènes copiées sur des illustrations de romans d’aventures qui ont nourri son enfance.

By jove série sur les livres


Jean Le Gac – Les grandes vacances ou le prisonnier 29 – (1999-2006)
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Les grandes vacances. La sélection des ouvrages parle de sa démarche.
Voir également les grandes vacances.

Série La grande bibliothèque oeuvres très grandes. Voir un commentaire.


Jean Le Gac – La grande bibliothèque
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Voir également.

A la fin des années 90 il s’intéresse à l’odalisque.


Jean Le Gac – Le rapiècement de l’odalisque (1997)
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Le rapiècement de l’odalisque 1997, c’est en même temps la réhabilitation de l’odalisque.

Voir interview de Jean Le Gac par Anna Guilló.

Textes d’accompagnement : L’odalisque s’adresse au peintre : « Alors comment ça va la mort de l’art ? demanda le modèle sans se retourner pensant parler au peintre. »

La question est toujours, pourquoi à t-on a abandonné la peinture, et le modèle..

Voir exposition Jean Le Gac à Lyon Galerie Anne-Marie et Roland Pallade (2012).
exposition à Lyon il a travaillé avec des soiries.

Voir d’autres oeuvres de Jean Le Gac.


Jean Le Gac – «Le masque cubiste», (1973 – 2008), technique mixte sur toile, 100 x 81 cm, photo 42 x 29,5 cm et photos 21 x 29,7 cm
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