André Pierre Arnal né en 1939 à Nîmes, il vit et travaille à Montpellier et à Paris.
Formation en lettres et aux beaux arts de Montpellier. Il a enseigné le français pendant 30 ans.
Au début, pliages, (1971) la peinture est bombée, vaporisée sur la toile froissée, puis aplatie.
Ensuite, il appelle aussi pliages des expériences de type « cocotte en papier » en toile.
Ficelage, il entoure un drap autour d’un cylindre, le ficelle, le noue, il crée ainsi des réserves. Teindre, peindre le suaire.
Voir le site de André Pierre Arnal
Ils sont ainsi une vingtaine d’artistes, parmi eux on trouve deux sculpteurs :
Toni Grand (1935 – 2005)
(né en 1935 à Gallargues le Montueux et mort en 2005 à Mouriès).
A la fin des années 60 et jusqu’à la fin des années 70, il travaille le bois.
En 1970, il fait des dessins à l’encre, avec les fragments découpés et recollés.
Vert, équarri, équarri plus une refente partielle, équarri plus deux refentes partielles (1972)
Bois écorce, bois de kotibé 1975. Voir un commentaire.
A partir de 1970 à Mouriès, il va utiliser des résines de synthèse.
En 1982, il a été choisi avec Hantaï pour représenter la France à la biennale de Venise.
Bernard Pagès né en 1940 à Cahors vit à Contes dans les Alpes Maritimes.
Il a trouvé sa vocation en visitant l’atelier de Brancusi. Lui aussi met en évidence la procédure, le geste, et non l’œuvre en tant qu’objet.
Au début, il compose ses « arrangements » dans la rue ou à la campagne (années 70) avec des matériaux très simples : bois, branches, cordages, tuyaux, briques, parpaings …
Cylindre de bois peint et fil de fer
10 assemblages bout à bout 1974
6 assemblages angulaires 1974
Très tôt des tensions (d’ordre politique surtout) ont agité le groupe et ont provoqué le départ de l’un et de l’autre. Ils sont passés de la rue à la galerie (Bernard Ceysson en partie), puis de la galerie au musée. Ils se sont dotés d’une revue « peintures cahiers théoriques » à laquelle participent : Marcelin Pleynet, Philippe Solers, Roland Barthès, Noël Dolla est anarchiste et Louis Cane lui dit : »Si tu ne t’inscris pas au PC tu finiras dans les poubelles.
Mais surtout, la « pratique théorique », et la « pratique critique » avaient tendance à prendre le pas sur l’activité artistique elle même. Et dans la durée, c’était devenu intenable pour certains, qui avaient besoin de s’exprimer en dehors des carcans politico-politiques.
Comment ont-ils évolué ?
Bernard Pagès a fait des colonnes associant du bois brut et du bois peint, du ciment, du marbre, du béton de céramique.
Hommage à Albert Camus à Nîmes
Colonne à Mailly en Champagne (1995)
Sculpture déhanchée en acier rouillé, métallisé ou peint et béton (Vassivière).
Au début des années 2000 Des pals au grillage
Voir ses oeuvres galerie Bernard Ceysson
Toni Grand
Double colonne, il associe du bois et du bois recouvert de polyester stratifié 1982
Cheval majeur Grand tente d’explorer « jusqu’où on peut aller dans le peu de composition ou dans la grande décomposition »
2 os, 3 pierres (emprunte son titre à Duchamp 1914)
C’est la mémoire enfouie du propre cheval de l’artiste.
Ce triptyque à caractère minimaliste, organique, renferme des poissons (congres ou des anguilles) « un matériaux comme un autre ».
Voir ses oeuvres galerie Bernard Ceysson.
Claude Viallat a laissé libre court à la jubilation de la couleur en restant fidèle à sa forme haricot éponge, mais en variant les supports à l’infini.
Il a « troqué le quoi peindre » pour le « comment peindre ».
Voir rétrospective au musée Fabre de Montpellier (2014).
Voir ses oeuvres galerie Bernard Ceysson
Vincent Bioulès a tourné le dos à toutes les théories réductrices et révélé sa science du dessin, de la composition et des couleurs, ainsi que son admiration fervente pour Matisse.
Les toiles sur la place de l’hôtel de ville d’Aix-en-Provence datent de 1977 : midi hiver
Louis Cane
Louis Cane, Artiste peintre