Cours du 12 décembre 2014


Giuseppe Penone – Sigillo Sceau (2012), marbre blanc de Carrare, 64 plaques de 4 cm d’épaisseur, 2000 x 400 cm et un rouleau de 55 cm de diamètre par 400 cm de long,
3 000 kg

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Sigillo sceau 2012

Rouleau de marbre nous avons une impression de déroulement, tel les rouleaux sumériens cylindriques, mais d’une échelle considérable, il laisse dans la plaque de marbre la structure de ses « veines ».
« La répétition de la forme crée une image dont le caractère cyclique rappelle le passage du temps, la litanie, le mouvement, la répétition des pas. C’est une forme sans contour qui se développe dans l’espace et qui suggère un espace continu, sans fin ».
A Versailles en 2013, effet de perspective.

Frontières indistinctes 2014. Voir un commentaire (musée de Grenoble).

Le cuir


Giuseppe Penone – « Peau de cèdre Edera », relief, cuir et bronze, 2007
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Peau de cèdre 2007. Une peau de cuir gorgée d’eau est appliquée sur un arbre, elle ressemble ensuite à une écorce.


Giuseppe Penone – Scrigno (2007) Cuir, bronze, or, résine végétale
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Scrigno 2007. Le ruisseau de résine, évoque la vie.

A la biennale de Venise de 2007 il représente l’Italie avec : sculpture de lymphe.
Il s’affranchit des formes artistiques traditionnelles (peinture, sculpture) et des formes nouvelles (performance, installation) en les mélangeant (hybridation, environnement). Il mêle également éléments naturels (végétaux formant des sculptures ou des architectures) et culturels (références littéraires et symboliques de la culture latine).


Giuseppe Penone – Souches de cuir (2010)
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Souches de cuir 2010. Ressemble a des pattes d’éléphants.


Giuseppe Penone – Sève, feuilles, matrices (2010)
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Dessins très poétiques.

Voir également des veines au ciel, ouvertes exposition au MACS (2010).

Exposition à Grenoble en 2014.

Voir un blog sur Giuseppe Penone.

Les œuvres de Giuseppe Penone témoignent d’un sens profond des rapports entre l’être humain et la nature qui trouvent leur équilibre avec le temps. Son oeuvre se caractérise par son interrogation sur l’homme et la nature, et par la beauté, de plus en plus affirmée, de ses formes et de ses matériaux. Sa sculpture, en prise avec des questions qui la débordent, comme celles du temps, de l’être, du devenir, évoque la dimension kantienne de l’infini et du sublime comme beauté en mouvement et tentative de cerner l’incernable. Mettant l’accent autant sur le processus créateur que sur l’œuvre, le sculpteur s’identifie au fleuve, au souffle, à ce qui est par essence mouvement et vie. Révélant le mouvement incessant au cœur du cycle naturel qui, avec le temps, altère les êtres et les choses.


Exposition au musée de Grenoble (22 novembre 2014 – 22 février 2015)