Ici, c’est le couple qui porte l’enfant dans le dos
Ici c’est le couple qui accouche
Dans les accouchements traditionnels les mères Inuit coupent elles-mêmes le cordon ombilical avec leur dents.
Mère jouant avec son enfant.
Grande pièce en os de baleine
Mère et enfant sculptés dans la lave de l’éruption du Mont Saint-Hélène.
Toujours des scènes de la vie quotidienne.
L’artiste Joé Talirunili a survécu à un naufrage à la suite d’une immigration. Il a passé le reste de sa vie à sculpter ces bateaux.
C’est une pièce iconique car les Inuit émigraient d’iles en iles pour rechercher le gibier. Ces voyages étaient risqués en raison des conditions climatiques. Ils n’étaient pas à l’abri d’un naufrage qui se terminait en général tragiquement.
Les Inuit aiment danser
Voir de dos.
A droite, on voit le bébé qui passe sa tête par-dessus l’épaule de sa mère.
La danse des tambours. Les tambours sont en fait des tambourins, il n’y a pas de caisse de résonance et on ne tape pas sur la peau, on tape sur le cadre.
Voilà encore des scènes de chasse.
Chasse au trou pour capturer les phoques.
Axangayuk Shaa Chasse à la baleine (on s’affranchit des echelles) 1987
(cliquer sur l’image pour l’agrandir)
La blanket toss, c’est une activité assez extraordinaire. On envoie en l’air un jeune, pas trop lourd, pour qu’il prenne de l’altitude et qu’il puisse repérer au loin où se trouve le gibier.
Technique de repérage pour la chasse.
On arrive ensuite au domaine des esprits.
Le personnage qui essaie de dormir se fait mordre l’oreille et assaillir par un monstre menaçant. Certains esprits sont plus codifiés, par exemple le monstre gris, représente l’aurore boréale. L’aurore boréale est très menaçante si vous vous endormez sous une aurore boréale votre tête risque d’être prise dans ses tentacules.
Ici c’est Opik un oiseau mythologique
Voir les oiseaux dans l’art Inuit.
Ici ces personnages humains sont construits avec des animaux, cela montre bien l’interdépendance avec les animaux.
Cet oiseau a une patte d’oiseau mais l’autre patte n’est pas d’oiseau, c’est une vision chimérique.
Voici la déesse de la mer Sedna avec sa chevelure d’où naissent les animaux marins
Sedna représenté comme une sirène qui joue du tambour
Sedna attrape une baleine
Voici l’homme de la lune
Voir l’homme de la lune
Autre vision l’homme oiseau
Voici des mélanges de formes animales et humaines. Ces mélanges ont une signification, cela traduit l’interdépendance entre l’homme et les animaux.
Le monde des esprits
Transformation chamanique
Personnage allongé transformé
L’esprit mythologique des oiseaux est un peu particulier.
Autre esprit sculpté dans un os de baleine
Protection les esprits aidants.
On retrouve la mère et les enfants et sur la tête il y a des parures de caribou. Le caribou est l’esprit protecteur de cette famille. Toujours un mélange de formes animales et humaines.
Je termine par cette pièce majeure qui est une vision de la cosmologie inuit. Le personnage dont vous voyez la tête porte sur l’épaule un personnage qui n’est pas un enfant mais un esprit aidant. Les personnages ont les cheveux tressés et la tresse est la particularité de la déesse de la mer.
Sur le haut on voit un oiseau, un morse et une baleine.
Et gravé sur la baleine la déesse de la mer Sedna.
C’est une vision de l’ensemble du monde inuit.
Cape Dorset, Nunavut : L’épicentre de l’art Inuit
De façon plus contemporaine les Inuit continuent à sculpter, mais ils s’éloignent progressivement leur culture et ils sont aujourd’hui conditionnés par les problèmes actuels : violence, alcool, réchauffement climatique…