Les fleurs dans l’art moderne et contemporain


George Hitchcock les lys blanc 1895 huile sur toile
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Voir :
d’autres oeuvres de George Hitchcock
Pati Bannister (1929-2013), Angel child 2002 huile sur toile

Fort heureusement, plusieurs artistes ont peint des iris délestés de cette symbolique chrétienne.


Paul Gauguin parmi les lys 1889 huile sur toile collection privée
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Voir également :
– Natacha Gontcharova autoportrait avec des lys jaunes 1907 huile sur toile, 775 x 582 mm, galerie d’État Tretiakov, Moscou
– Georgia O’Keeffe amaryllis 1937 huile sur toile 30,5 x 25,7 cm Fondation Terra
– Emil Nolde Amaryllis années 30 huile sur toile 35 x 46,7 cm MoMA New York
– Mondrian amaryllis 1907 huile sur toile musée d’art moderne Paris.


Henri Matisse Femme Assise avec Un Vase d’Amaryllis 1941 huile sur toile 33×41 cm MoMA New York
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En 1996 Gérard Traquandi (né en 1952) a peint une série de lys et d’amaryllis en gros plan, sur de grands formats, travaillés d’une façon presque expressionniste, en couches épaisses et touches apparentes.


Gérard Traquandi, lys, 1996 huile sur toile 110 x 178 cm
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C’est cette même année, qu’il a reçu la commande du rideau de scène pour le théâtre d’Aix, d’où la thématique florale. Depuis, la peinture de Traquandi est abstraite, même si elle tend à suggérer d’infimes variations lumineuses, qu’il puise dit-il, dans la nature.
Voir d’autres fleurs de Gérard Traquandi (galerie Templon).

Philippe Cognée, dans sa série « Carne del fiori » réalise en 2019 trois grands amaryllis rouges et un amaryllis blanc méconnaissables tant ils sont fanés, presque pourris, et surdimensionnés, mais somptueux en tant que peinture.


Philippe Cognée Amaryllis rouge 3 2019 Peinture à la cire sur toile 180 x 180 cm
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– Voir d’autres amaryllis de Philippe Coigné.

La rose est célébrée dans toutes les civilisations depuis l’Antiquité. Dans un mythe gréco-romain Chloris (= flore pour les romains) était aimée de Zéphir, qu’il épousa en lui offrant de rester toujours jeune. Un jour, émue en découvrant le corps sans vie d’une nymphe, Chloris la changea en rose, Aphrodite lui donna la beauté, Dionysos son parfum et les Trois Grâces la joie, le charme, et l’éclat. Apollon la nomma reine des fleurs.


Sandro Botticelli, le printemps (1477 – 1482) Tempera sur panneau de bois 203 × 314 cm Musée des offices Florence
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Détail du printemps de Botticelli Chloris et Zéphyr les deux personnages de droite.

– Rubens Les Trois Grâces (1639) huile sur toile 221 x 181 cm Musée du Prado

Dans l’antiquité romaine, selon Ovide, pendant les banquets rituels des floralias, les tables disparaissaient sous les pétales de roses.
Sir Laurence Alma-Tadema anglais à peint en 1888 les roses d’Héliogabale un grand tableau d’histoire 231,8 x 213,4 cm. (Héliogabale était empereur romain de 218 à 219 sous le nom de Marcus Aurelius Antoninus). On voit en effet les convives engloutis littéralement sous les fleurs.

Bien sûr l’Eglise à fait aussi de la rose l’emblème de la Vierge, d’où la dévotion au Rosaire.


Stéphane Lochner Vierge au rosier 1430 Peinture à l’huile sur bois 51 × 40 cm Musée Wallraf Richartz, Cologne
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Voir également :
– Martin Schongauer la Vierge au buisson de roses 1470 huile et feuille d’or sur panneaux de bois 200 × 114,5 cm voir un détail du buisson.

Une tapisserie relate la cérémonie dite de la baillée des roses.


Cérémonie de la baillée des roses 1440-1450 tapisserie 96 x 79 cm MET New York
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À la fin du 14e siècle, les ducs et paires de France présentaient des corbeilles de rose 3 fois par an au Parlement de Paris. Cette cérémonie servait à affirmer la préséance, par un acte public et notoire, et toutes les chambres du Parlement étaient jonchées de roses.

En 1665, Jan Philippe Van Thielen, encadre de roses un cartouche représentant la Résurrection.

Débarrassées de la symbolique chrétienne, les représentations de bouquets de roses abondent, avec souvent l’évocation de leur caractère éphémère (roses tombées, pétales éparses), qui servent à dire la vanité des choses de ce monde.


William Hammer, panier de roses, 1879 huile sur toile
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Voir également :
Albert Tibule Furcy de Lavault.
et parfois elles sont représentées dans des vanités, associées à un crâne et un sablier c’est sans équivoque par exemple au 17e siècle chez Jan Van Kessel vanité 1665.


Edouard Manet Roses et lilas dans un vase 1883 huile sur toile 56 × 35 cm collection particulière
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Édouard Manet aime représenter la transparence d’un vase de verre, qu’il traduit en quelques coups de pinceau avec une grande efficacité.
Voir également d’Edouard Manet
Fleurs dans un vase de cristal 1882 huile sur toile 54.5 x 35 cm Musée d’Orsay
Fleurs dans un vase en cristal 1883 huile sur toile.
Roses dans un vase de verre 1883 huile sur toile 56 x 35 cm
Les fleurs dans l’oeuvre d’Edouard Manet.


Joachim Sorola les roses blanches de mon jardin 1920 huile sur toile 96 x 64 cm
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Joachim Sorola les roses blanches de mon jardin 1920

La rose a eu son heure de gloire politique en France à partir de 1969.

En 1985, à Rome, Cy Twombly a peint un polyptyque en cinq parties qu’il a intitulé “analyse de la rose comme désespoir sentimental” après avoir lu de Rilke “les roses ».


Cy Twombly, Analysis of the rose as sentimental despair, 1985
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C’est un ensemble presque abstrait, à la fois ruisselant et matiériste, qui dans sa partie supérieure, intègre des fragments du poème de Rilke.
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Sur la côte entre Rome et Naples, à Gaète, où il possède une maison, il a photographié des roses et des tulipes, avec un effet de flou qui évoque les peintures de Gerhard Richter, et qui renvoie, pour lui, à une nostalgie proustienne. C’est là que ses séries florales abondent (souvent “sans titre”) puis en 2008, à 80 ans, il a peint une nouvelle série intitulée “the rose” sur de grands panneaux de bois, présentant chaque fois 3 roses surdimensionnées


Cy Twombly, the rose 2008 huile sur toile 252 × 740 cm
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Voir également :
The rose
– et un 4e panneau où s’inscrit le poème de Rilke.

En 2019 dans le cadre de sa série « Carne del Fiori” Philippe Cognée en a peint plusieurs.
Rose 1 2019 peinture à la cire sur toile 145 x 114 cm.

La rose en peinture

La tulipe. Dans la mythologie grecque, Tulipe, fille du Dieu marin Protée était convoitée par Vertumne, le dieu de l’automne. Mais Tulipe restait indifférente à ses avances. Pour la surprendre, Vertumne se changea en chasseur et piégea la belle Tulipe dans les bois. Elle implora alors Diane déesse de la chasse de la sauver. Celle-ci l’a métamorphosé en une fleur élégante, qui se plante en automne, mais ne voit le jour qu’au printemps… Voir :
– Vertume sur une mosaique romaine.
– la mythologie grecque.

Très présente dans l’Empire ottoman, la tulipe n’est apparue en Europe que vers 1560, lors de l’arrivée dans le port d’Anvers d’un bateau en provenance d’Istanbul, puis elle s’est répandue à Bruxelles et à Paris.
Les peintres hollandais ont multiplié les natures mortes aux tulipes, fleur qui suscitait une véritable passion… et apparaissait en même temps comme le comble de la vanité !


Jacques de Gheyn le jeune, the rose 1603 huile sur toile 82.6 x 54 cm MeT New York
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Jacques de Gheyn le jeune, allégorie de la vanité avec vase et tulipe 1603, voir un commentaire.
Voir également :
– Michiel Van Mierevelt, double portrait d’un mari et d’une femme avec tulipe, ampoule et coquillage 1609
– Christoffel van den Berghe, Nature morte aux fleurs dans un vase 1617 huile sur cuivre 37.6 x 29.5 cm
– Abraham Bosschaert, bouquet de tulipes 1600 huile sur cuivre 23.5 x 48.5 cm musée du Louvre.

En 1634, la demande venue de France favorise la hausse des prix et les spéculateurs se positionnent sur le marché. Entre 1634 et 1637 le prix des bulbes de tulipes en hollande explose de 5900 % (le prix d’un bulbe représente 10 fois le salaire annuel d’un ouvrier spécialisé). Une variété atteint un prix record tel qu’un seul oignon a la valeur de deux maisons ou huit fois celui d’un veau gras. La chute des cours a été brutale et a provoqué la première “bulle spéculative de l’histoire”. Au musée de Rennes, une peinture d’un anonyme du 17e siècle montre la vente des oignons de tulipes et Jan Brueghel le jeune peint vers 1640 une satire de la tulipomanie.


Philippe de Champaigne vanité aux tulipes 1669 huile sur bois 28 x 37 cm
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On a produit même des verres tulipe !

Les peintres modernes semblent avoir oublié cet épisode économique historique.


Berthe Morisot jeune paysanne parmi les tulipes 1890 huile sur toile 65,4 × 72,7 cm Dixon Gallery, Memphis (US)
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Voir également :
– Claude Monet champs de tulipes en Hollande 1886 huile sur toile 65,5 x 81,5 cm
– Paul Cézanne vase de tulipes 1890 huile sur toile 72,5 x 42 cm
– Georges Braque vase de tulipes 1927 huile sur toile 29,7 x 45 cm


Pablo Picasso, nature morte aux tulipes 1932 huile sur toile 130 × 97 cm
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Voir également :
– Henri Matisse odalisque au manteau rouge 1937 huile sur toile
– Henri Matisse tulipes et huitres sur fond noir 1943 Huile sur toile, 61 x 73 cm musée Picasso Paris (fleurs plates sans volume).


Georgia O’Keeffe Tulipes roses 1925 huile sur toile 130 × 97 cm
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Carole Benzaken s’est fait connaître, en 1994 avec une série de peintures consacrées aux tulipes. De grands formats carrés, composés comme des patchworks de rectangles ou de carrés plus petits montrant des tulipes en gros plan, avec une variété de couleurs et d’espèces.


Carole Benzaken Tulipes 1994 huile sur toile 130 × 97 cm
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Il s’agit d’un jeu sur les images, car l’artiste a travaillé à partir de catalogues d’horticulture. Tout son parcours depuis, a permis de comprendre que sa démarche consiste à montrer dans quelles conditions une image photographique peut devenir peinture. En tout cas, c’est cette série de tulipes qui a lancé sa carrière car elle était à l’époque très remarquée.
A Varennes-Jarcy dans l’Essonne, on lui a passé commande de vitraux pour l’église.

Anna Ridler, née en 1985 est une artiste chercheuse britannique qui explore le potentiel créatif de l’intelligence artificielle. En 2018, elle a présenté une installation photographique intitulée myriade tulipe. Elle avait photographié 10 000 tulipes de Hollande qu’elle avait étiquetées à la main. Ces photos ont servi de base de données pour alimenter les algorithmes d’une installation vidéo, réalisée l’année suivante en 2019 “Mosaïc virus”.
Là on voit proliférer les tulipes virtuelles issues des algorithmes. Elles sont présentées sur fond sombre, qui renvoie à la peinture hollandaise du 17e siècle, et les stries qui apparaissent sur leurs pétales, varient en fonction de la valeur du Bitcoin. Personne ne peut prédire les fluctuations de cette valeur. Ce projet fait un parallèle historique avec la tulipomanie des Pays-Bas dans les années 1630, et il se base sur la spéculation actuelle autour des crypto-monnaies. En même temps, il illustre les relations entre la sphère de l’art et celle de la finance.

La tulipe en peinture.

L’anémone est connue depuis très longtemps, les Étrusques la cultivaient autour de leurs tombes.
Selon Ovide, elle est née des larmes versées par Vénus à la mort d’Adonis blessé à la chasse par un sanglier. De son sang mêlé aux larmes de Vénus, serait née l’anémone.


Le Corrège, Vénus pleurant Adonis 1753 huile sur toile 130 x 196 cm musée des beaux arts de Bordeaux
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Le Corrège, Vénus pleurant Adonis, voir un commentaire.

– Edmund Dulac Aphrodite et Adonis
– Nicolas-Bernard Lepicié, Adonis changé en anémone par Vénus huile sur toile 88,0 × 140,0 cm château de Versailles.

et au 20e siècle Renoir


Auguste Renoir, anémones, 1900 huile sur toile 23,7 x 19 cm
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Louis Valtat un contemporain de Matisse à qui il a emprunté son goût d’associer ses natures mortes à des tissus imprimés.


Louis Valtat anémone dans un pot de terre 1924 huile sur toile 38 x 46 cm
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Voir également de Louis Valtat :
Anémones et tulipes dans un vase bleu 1912 huile sur toile 65,4 x 54 cm.
Anémones et fleurs jaunes huile sur toile 38 x 46 cm.
Anémones huile sur toile 61 x 50 cm.


Henri Matisse anémone dans un pot de terre 1924 huile sur toile 130 x 196 cm musée des beaux arts de Bordeaux
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Voir également de H. Matisse :
Anémones au miroir noir 1920 huile sur toile collection particulière.
Ananas et anémones 1940 huile sur toile – 73 x 92 cm
Bouquet d’anémones 1918 huile sur toile 61 x 45,7 cm.
Robe violette et anémones 1937 huile sur toile 84 × 70 cm.
Femme aux anémones 1919-20 huile sur toile 24,4 x 20 cm.

L’orchidée vient du grec ancien orchis qui signifie testicule !
Dans la mythologie grecque, Orchis était le fils d’une nymphe et d’un satyre. Son père a obtenu qu’il soit transformé en une plante qui porte le nom d’orchidée. Voir la mythologie grecque.

Au 1ier siècle, le médecin grec Dioscoride conseille aux hommes de consommer l’ancien bulbe d’une orchidée pour engendrer un fils, et aux femmes de consommer le bulbe de l’année pour avoir une fille.


Nicolas Poussin, nymphe endormie surprise par des satyres 1627 Huile sur la toile, 66 x 50,8 cm Londres, National Gallery
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– Edgar Maxence femme à l’orchidée 1900 huile sur toile 59 x 45,3 cm musée d’Orsay.

Gustave Caillebotte avait aménagé une grande serre dans laquelle il cultivait des plantes exotiques et principalement des orchidées. En 1893 il avait peint les portes de sa salle à manger reproduisant les orchidées de sa serre.


Gustave Caillebotte portes de sa salle à manger 1893 collection particulière
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Voir quand Claude Monet et Gustave Caillebotte jardinaient ensemble

Encore une fleur très appréciée dans l’art nouveau par les artistes verriers vase Gallé, vitrail.

Georgia O’Keeffe bien sûr


Georgia O’Keeffe une orchidée 1941 Pastel sur papier monté sur carton 70,2 x 55,2 cm MoMA New York
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Voir également :
La dernière orchidée de Narcissa , 1940

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Emmanuelle Dupont est une brodeuse de 34 ans qui réalise de fascinantes orchidées en mousseline de soie, perles de verre de jais, sequins…

La pivoine (Paeona en grec). Paeon est un dieu grec disciple d’Asclépios. Il était le médecin des Dieux et la déesse Léto, la mère d’Apollon, l’avait chargé de rapporter la racine d’une plante magique qui poussait au pied du mont Olympe. Avec cette racine, il soigne Hadès et Arès de leurs blessures de guerre. L’orsqu’Asclepio l’a appris, il fut jaloux et voulut tuer Paeon. Léto supplia Zeus d’intervenir et celui-ci transforma Paeon en pivoine. Voir la mythologie grecque.

En France au Moyen-âge, les bracelets de graines de pivoines protégeaient, dit-on, contre les mauvais esprits, les maladies et les tempêtes.

Henri Fantin-Latour vase de pivoines 1881 huile sur toile


Edouard Manet branche de pivoines et sécateurs 1864 huile sur toile 30.5 x 46.5 cm musée d’Orsay
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Edouard Manet branche de pivoines et sécateurs, voir un commentaire.
Voir également de Manet :
Vase de pivoines sur piédouche
Pivoines dans un vase
Tiges de pivoines et sécateur

Voir : L’oeuvre ultime de Manet : Les fleurs

Jean Frédéric Bazille femme africaine et pivoines 1870


Louis Valtat, pivoines dans un vase jaune 1927 huile sur toile 73 x 92 cm
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Viktor Schramm, femme aux pivoines 1923.

C’est une fleur très présente dans les estampes japonaises.
Hiroshige
Pivoine et oiseau (XVIIIéme siècle)

Philippe Cognée 2019 en a donné sa version charnelle, presque décomposée.


Philippe Cognée pivoine, 2019, peinture à la cire sur toile, 200 x 150 cm
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Voir la pivoine en peinture.

Le nom de chrysanthème provient du Grec « chrys » signifiant « or » et de « anthemon » signifiant « fleur », à son origine, il n’existait que de la couleur « doré ».. Alors que chez nous, c’est la fleur qui fleurit les tombes, depuis la guerre de 14-18, (On a choisi les chrysanthèmes d’automne car il fleurit tard dans l’année et peut résister à un gel modéré. ). Dans tout le reste du monde il symbolise la joie, l’amour, la perfection, la noblesse…
Au Japon, c’est une fleur noble, reflet de la perfection qui figure sur les passeports et sur le sceau de l’empereur, le “festival du bonheur” lors d’une fête annuelle, on fabrique des poupées chrysanthème.


Utagawa Hiroshige Le chrysanthème éternel (Toshigiku), 1843-1847
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Voir également :
Hiroshige chrysanthèmes
Faisan et chrysanthème
Confucius suggérait d’utiliser le chrysanthème comme objet de méditation (il trouvait que l’organisation des pétales était une forme de perfection). Il existe depuis 1876, une décoration de “l’ordre du chrysanthème” qui est l’équivalent de la Légion d’honneur en France. En Chine aussi c’est un symbole de longévité.

C’est pourquoi des représentations de chrysanthèmes sont associées à des objets asiatiques comme chez Louis Letsch (1856-1940)