Cours du 5 décembre 2016

En 1987 il apprend la mort de Warhol.


J.M. Basquiat – Gravestone (1987) 172,4 x 140 cm
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Basquiat est inconsolable il réalise pierre tombale (Gravestone) en hommage à Warhol.
Il perd tout contrôle sur sa vie.

En 1988 il se rend à Paris où il participe à un défilé de mode. Il se lie avec un artiste ivoirien Ouattara Watts.

Il participe au festival de jazz de la Nouvelle Orléans en 1988.


J.M. Basquiat – Eroica (1988)
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Eroica pattes de corbeau ajoutés l’homme meurt il se fait photographier devant ce détail.


J.M. Basquiat – Exu (1988) 254 x 199,5 cm Collection privée
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Exu est une divinité afro caribéenne chevauchant la mort.

Exposition Basquiat au musée Guggenheim de Bilbao.

De retour à New York, il veut s’installer en Afrique.

La fin de sa vie sa peinture est différente, il meurt le 12 août 1988 d’une surdose d’héroïne à l’âge de 27 ans.

Une bibliographie sur Basquiat (BNF)

Films sur Jean Michel Basquiat


Film de Julian Schnabel « Basquiat » (1996), qui met en doute l’authenticité de Basquiat.


Film de Tamra Davis The radian child (2010)

Livres sur Jean Michel Basquiat

Le griot de la peinture de E. Pépin (1984)

Eroica de Pierre Ducrozet

La veuve Basquiat

Il a rejoint le club des célébrités mortes avant 30 ans (James Dean, Brian Jones, Jim Morrison…). Il a fait entendre sa voix dans une décennie qui était celle de la cupidité et des excès en tout genre (argent, drogue, vie dissolue etc.). Il a eu un besoin frénétique de s’exprimer et d’affirmer son rôle dans la culture urbaine de New York.
Il a utilisé la culture africaine différemment des artistes européens (surréalistes, art brut ) qui utilisaient des emprunts formalistes, qui ont servi à renouveler leur art. Chez Basquiat, c’est l’histoire de la négritude qui prédomine. Il a produit une oeuvre qui s’élève contre le colonialisme, l’esclavage, la domination, les brutalités. Il apparaît comme un défenseur de sa communauté. Sa vision du monde est à la fois héroïque, douloureuse et corrosive. Plastiquement son oeuvre tient de la BD, du hiéroglyphe. Il fait des emprunts à la fois au grand art (Léonard de Vinci, Dubuffet, Twombly, Picasso …) et à l’art populaire (macabre, vaudou, catholique, bepbop, rap, boxe etc.).