Cours du 21 novembre 2016


J.M. Basquiat – Bird on money (1981)
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Bird on money et 1981 Évocation de la mort, cimetière en bas à droite.

Tuxedo les mots dessinent la silhouette de Parker. Détail couronne. Une étude (sur la spiritualité dans l’art contemporain caribéen) a montré qu’il s’inspire pour ses dessins des cosmogrammes africains. Se sont des symboles qui relient le corps et l’esprit. Basquiat a une bonne aisance des cultures africaines.
CPRKR dédiée à Parker nom de l’hôtel dans lequel il est mort.


J.M. Basquiat – Hommage à Dizzy Gilepsy (1982) 243,8 x 190,5 cm
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Hommage à Dizzy Gilepsy triptyque 1982.


J.M. Basquiat – Six crimes (1983) 366 x 178 cm MOCA Los Angeles
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Six crimes 1983, six têtes de noirs avec des auréoles des martyres. Voir un commentaire.


J.M. Basquiat – Per Capita (1981)
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Per Capita 1981 nom sur le short « everlast » est le nom d’une marque de sport mais qui signifie également éternité. Il a une couronne d’épines, et il tient une torche qui est en même temps la flamme des jeux olympiques et celle de la statue de la liberté. E pluribus unum proposé comme devise des États-Unis en 1776 pour signifier la nature pluraliste de la société américaine, mais les hautes idées des pères fondateurs sont remises en cause par la domination de l’argent et la misère sociale.


J.M. Basquiat – Peso neto (1981)
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Peso neto (poids net ) On est ici au croisement entre graffiti et peinture gestuelle.
Ses héros sont aussi des guerriers mais pitoyables il montre son anatomie, ou une couronne d’épines. Images de guerriers préhistoriques africains.


J.M. Basquiat – Sans titre (1983)
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Ce saint martyre guerrier et roi c’est lui également, peinture très sauvage et très agressive.


J.M. Basquiat – Autoportrait (1982) 239 x 193 cm Collection privée
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Autoportrait 1982 il se peint sur une toile debout avec une flèche la peinture est pour lui une arme de combat.
Voir d’autres œuvres.


J.M. Basquiat – Angel (1982) 244 x 429 cm Collection privée
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Voir également :
Le baptême
CRisis


J.M. Basquiat – Pèlerinage (1982) 233,5 x 233,5 cm Collection privée
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Pèlerinage 1982 évêque médiéval qui chevauche un animal. Il a peint un fond bleu, qui est ensuite partiellement recouvert de blanc.
La mort est un thème récurrent tout au long de sa vie, il a vu Bazelitz.


J.M. Basquiat – Red man
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Red man accident de voiture. Le corps d’un homme renversé par une voiture est relevé.
– Voir également Red King
– Voir d’autres oeuvres.


J.M. Basquiat – Scull (1981) 175,9 x 207 cm
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Scull 1981 très célèbre. Forme d’un crâne, calée entre des formes de couleurs qui est saturée de signes, à l’intérieur tête aztèque.

En 1982, il est passé du graffiti à la peinture. Il y a beaucoup de changements dans sa vie qui expliquent cette métamorphose. Ses oeuvres exposées au PS1 avaient eu beaucoup de succès et la directrice du PS1 à été fascinée par Basquiat.
Il a été remarqué par Bruno Bischofberger, galeriste suisse et par Emilio Mazzoli galeriste italien.
Annina Nosei devient la galeriste américaine de Basquiat. Elle lui offre la cave de sa galerie comme atelier pour réaliser ses grands format. Il payera son loyer en vendant ses œuvres. En relation avec Larry Gagosian sa cote monte rapidement.

En 1981 dans un article intitulé the radian Child (l’enfant rayonnant) un critique d’art connu René Ricard situe la pratique de Basquiat dans l’histoire de l’art en ces termes : « Si Cy Twombly et Jean Dubuffet avaient eu un enfant et l’avaient fait adopter, cet enfant aurait été Jean Michel Basquiat. L’élégance de Twomby est là, mais en puisant à la même source que la grossièreté du premier Dubuffet, à la différence que pour être comprises, les stratégies de Dubuffet ont besoin d’une conférence, tandis que chez Jean Michel elles sont infiltrées dans la nécessité du tableau…« . Cet article va booster sa carrière.


J.M. Basquiat – Sans titre (1981) 182 x 122 cm
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Ville en bleu. Dubuffet a stylisé la ville, avec ses murs de graffiti.
Twomby réalise des dessins « primaires », qui se rapprochent de ceux de Basquiat. On trouve également d’autres influences : Rauschenberg Rébus, ou Agony of the feet de J.M. Basquiat qui se rapproche de Picasso.


J.M. Basquiat – Sans Titre, 1981 (182 x 122 cm, craie grasse acrylique, collage
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