En 2007 le centre Pompidou lui consacre une grande rétrospective hommage à l’enfance, qui mêlait des livres, des peluches, des vêtements ficelés en paquets.
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Il y avait également des mots écrits avec du filet de pêche noir. Désir, chance…
Il y avait pour la première fois en France une installation cinétique articulés désarticulés qui avait été présenté à Kassel dès 2002. Des peluches qui à intervalle régulier prenaient vie en faisant une sorte de danse macabre avant de retomber sur le sol. Ambiance assez macabre entre la vie et la mort. Introduction du mouvement.
En 2005 elle réalise pour la biennale de Venise « Casino » pour laquelle elle s’est vue décernée le « lion d’or ». C’est une installation qui occupe trois salles du pavillon français. Casino évoque le jeu et le lieu maison, maison close. 3 salles racontent la transformation d’un pantin en homme, (Pinocchio), les peurs de l’enfance avant de devenir adulte, l’humanité déboussolée.
Dans la deuxième salle espace flottant en rouge avec des jeux de lumières qui évoque les flots et aussi l’idée d’un accouchement.
Dans la troisème salle, les objets projetés en l’air évoquent la précarité du monde.
« Pinocchio, c’est un peu l’image de l’artiste, c’est un aventurier les aventures de Pinocchio, c’est un voyage initiatique pour devenir humain, il ne rencontre que de mauvaises personnes, il n’a que de mauvais copains, et en même temps tous ces voyages, ces expériences, le rendent finalement humain« . (Annette Messager)
A corps perdu / Et range ta chambre en 2008 grands tirages photos de fragment de corps, imprimés sur toile de spi et recouverts de tulle noir qui bougent et se soulèvent. 2007 – 2009 enroulé dans du skie noir.
Ranger la chambre avec des objets de récupération, elle rassemble ce que l’on peut trouver dans une chambre d’enfant. Beaucoup d’objets ont été enroulés dans du skaii noir. Idée de ranger la chambre autrement.
Mes transports 21 éléments juchés sur des chariots à roulettes exode dramatique et bouffon.
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Continents noirs réalisé après le tsunami au Japon.
Chez elle le monde de l’enfance est disséqué avec une fausse naïveté et le bestiaire qu’elle utilise est un support de métaphores pour interroger l’humain entre tragique et humour.
Il y a également chez elle l’usage des mots du langage, et la tentation du récit pour que le spectateur se raconte une histoire.
Exposition au Kunstsammlung de Nordrhein
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Résumé de son oeuvre (en anglais)
Sophie Calle née en 1953
Sophie Calle est la fille de Robert Calle, cancérologue, ancien directeur de l’Institut Curie et collectionneur à l’origine du Carré d’art, le musée d’art contemporain de la ville de Nîmes. Elle n’a pas fait d’études artistiques, elle a voyagé dans le monde (entre 1969 et 1979) et a appris la photographie. Dès son retour en France elle a développé un travail d’installations avec du texte et des photos en noir et blanc. Elle s’inspire d’événements personnels qu’elle transforme en fiction et qu’elle présente ensuite sous forme d’enquêtes.
Les dormeurs, elle a photographié 28 personnes dormant dans son lit. Elle les photographie toutes les heures, et note consciencieusement les détails et éléments important de ces brèves rencontres : sujets de discussion, positions des dormeurs, leurs mouvements au cours de leur sommeil, le menu détaillé du petit déjeuner qu’elle leur préparait. Parmi ces visiteurs Fabrice Luchini, et la femme du critique d’art Lamarche-Vadel. Elle réalise un petit ouvrage publié chez acte sud.
En 1980 suite vénitienne. Elle a suivi dans rue un inconnu le soir cet inconnu est invité à la même soirée qu’elle et elle apprend qu’il part à Venise, elle décide de le suivre. Se glissant dans la peau d’un détective privé, elle talonne de près l’inconnu et s’implique de plus en plus affectivement dans l’affaire.
en photos, exposition galerie Perrotin
La Filature (1981), le jeu s’inverse et c’est l’artiste qui est suivie, cette fois par un véritable détective embauché à sa demande par sa propre mère : il doit la pister dans Paris une journée entière et remettre un rapport circonstancié de son emploi du temps, étayé par des photographies. La raison pour laquelle Sophie Calle s’est laissée elle-même suivre est « de fournir des preuves photographiques de son existence« .
Grâce à deux séries de photos et quelques textes, La Filature décrit cette poursuite depuis trois points de vue (celui du détective, celui de Calle et celui d’un ami) ; l’intérêt repose sur les différentes manières de présenter les faits.
L’hôtel (1981). En 1981, Sophie Calle a passé trois semaines à travailler comme femme de chambre dans un hôtel à Venise. Cela lui a permis d’espionner les clients. Comme un détective, elle photographie les chambres d’hôtel momentanément inoccupées : elle photographie les lits défaits, les déchets laissés dans les salles de bains, le contenu des valises et des placards ; elle lit lettres que les clients laissent traîner.
Elle a le pouvoir d’exposer l’intimité des gens. Exposition présentée au musée Guggenheim de New York.