Cours du 30 septembre 2013


Jackson Pollock – n°13 A arabesques (1948) Yale University Art Gallery, New Haven, Connecticut (297,2 x 94 cm)
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n°13 A arabesques. Cette toile relève un peu du baroque.

Max Ernst, le premier avait réalisé des dripping voir le jeune homme intrigué par le vol d’une mouche non euclidienne de 1941.


Jackson Pollock – n°3 Tiger (1949) (157,4 x 94,2 cm)
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N°3 1949 Tiger


Jackson Pollock – One n°31 (1950) MoMA New York (269.5 x 530.8 cm)
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On voit la pureté dans la maîtrise du procédé. La violence fait place à une peinture plus apaisée.

Voir un détail de One n°31.
« Quand je suis dans mon tableau, je ne suis pas conscient de ce que je fais. C’est seulement après une espèce de temps de prise de connaissance que je vois ce que j’ai voulu faire. Je n’ai pas peur d’effectuer des changements, de détruire l’image, etc., parce qu’un tableau a sa vie propre. J’essaie de la laisser émerger. C’est seulement quand je perds le contact avec le tableau que le résultat est chaotique. Autrement, il y a harmonie totale, échange facile, et le tableau est réussi » (Jackson Pollock).
Il est intéressé par la gestuelle,

En 1950 son travail est de plus en plus apprécié. Greenberg écrit que Le réductionnisme de son travail se concentre sur les caractéristiques de l’art de peintre.
« Cette nouvelle peinture a effacé définitivement toute distinction entre l’art et la vie. » (Harold Rosenberg « Les peintres d’action américains »)
A un certain moment, les peintres américains commencèrent à considérer la toile comme une arène dans laquelle agir plutôt que comme un espace dans lequel reproduire, dessiner, analyser un objet réel ou imaginaire. La toile n’était donc plus un support de la peinture, mais un événement. (Harold Rosenberg dans son livre La tradition du nouveau).

A la biennale de Venise en 1949, il représente les États Unis. Les critiques sont très positives.
Voir les détails des oeuvres de Pollock (site du MoMA).
En octobre 1950, le photographe Hans Namuth veut filmer Pollock au travail. Il refuse, et Lee Kasner le pousse à accepter. Namuth creuse un trou dans le sol et il filme Pollock peignant. Celui-ci replonge dans l’alcoolisme à partir de ce reportage.


Pollock filmé par Hans Namuth

Photographies de J. Pollock dans son atelier par H. Namuth.
Après cette expérience, il change son style et utilise une peinture noire.

Une évolution pas toujours comprise par la critique


Jackson Pollock – Sans titre sérigraphie (1951)
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1951 exposé à New York. Il peint avec une seringue remplie de peinture noire, les traits sont donc d’une très grande longueur, équivalents à un trait de crayon. Greenberg reste très enthousiaste pour les peintures à figures noires. Il veut faire réapparaître la figuration sans renoncer au geste.

Pollock est obnubilé par la crucifixion de Picasso. Il est proche des carnet de croquis de Picasso de cette période.


Jackson Pollock – Influence de Picasso
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Picasso revient lorsqu’il veut mettre fin au dripping. Marie Thérèse au miroir.

1951, les critiques américains se sont détournés de lui.
Il travaille au projet d’église de Tony Smith. Il participe à des études préalables à ce projet.

A partir de 1952, il revient à des drippings plus décoratifs.


Jackson Pollock – Blue Pole n°11 (1952) National Gallery of Australia, Canberra (212,1 x 488,9 cm)
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Blue Pole n°11 : Pollock utilise les barres obliques afin de réintroduire la notion classique de figure, mais sans faire aucune concession aux concepts traditionnels de la perspective. Dans Blue Poles, la «figure» est, radicalement, abstraite.


Jackson Pollock – Convergence (1952) Albright-Knox Art Gallery, Buffalo, NY (237,5 x 393,7 cm)
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Convergence, est un collage de couleurs éclaboussées sur une toile qui a créé des formes et des lignes magistrales qui évoquent des émotions.


Jackson Pollock – Ocean Greyness (1953) Solomon R. Guggenheim Museum, NY (229 x 146,7 cm)
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1953 gris océan.


Jackson Pollock – Portrait and dream (1953) Dallas Museum of Fine Arts, Dallas (342,2 x 148,5 cm)
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Portrait and dream 1953. Voir un commentaire.


Jackson Pollock – Pâques et le totem (1953) MoMA New York (84 x 58 cm)
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1953 Pâques et le totem.

Il décède en 1956 victime d’un accident de voiture.

Il était arrivé au dripping pour se débarrasser de Picasso, d’où son désir de retenter autre chose. Déspérer en temps qu’artiste.

Réinterprétation de Pollock par Vik Muniz.

Pollock donne naissance à la critique moderniste de l’art américain. Voir un article sur le sujet.

Blog sur l’oeuvre de Pollock.