Cours du 10 novembre 2012

Marcel Duchamp

Sommaire : Marcel Duchamp Les oeuvres de jeunesse, Nu descendant un escalie n°2, les ready-made.

Marcel Duchamp

Marcel Duchamp (1887 – 1968) est considéré par beaucoup comme l’artiste le plus important du XXéme siècle. Il est issue d’une famille cultivée qui compta beaucoup d’artistes, son frère Gaston, sous le nom de Jacques Villon est une peintre connu, comme sa soeur Suzanne Duchamp, et son frère Raymond qui, sous le nom de Duchamp Villon fut un sculpteur connu. .

Les oeuvres de jeunesse


Marcel Duchamp – Portrait de son père (1910) Musée de Philadelphie
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« 1909 et 1910 furent les années de ma découverte de Cézanne, qui n’était alors reconnu que d’une minorité. Ce portrait fut exécuté en 1910 il est une illustration typique de mon culte pour Cézanne allié à mon amour filial. »


Marcel Duchamp – Portrait de joueurs d’échecs (1910) Philadelphia Museum of Art
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Portrait de joueurs d’échecs
« Autre exemple de l’influence de Cézanne : ce jeu d’échecs entre mes deux frères. Peint pendant l’été de 1910 dans le jardin de Puteaux où ils habitaient, il fut présenté au Salon d’Automne de la même année. Le jury du Salon d’Automne m’accorda le titre de « Sociétaire » qui me donnait le privilège d’exposer sans passer par le jury. Curieusement, je ne profitai pas de cette distinction et n’exposai plus jamais au Salon d’Automne. Devant mes deux frères jouant aux échecs, on voit mes deux belles-soeurs prenant le thé.»
Duchamp, lui-même très tôt initié aux échecs, comptant parmi les joueurs de l’équipe de France à partir des années 20, en fera son activité principale, aux dépens de l’art. Dans ses souvenirs autobiographiques, publiés en 1961, Man Ray écrit à son propos : « Son esprit est alerte et les échecs ne laissent aucune trace de l’activité mentale la plus intense. Les échecs ont été son programme. L’aspect compétitif des échecs l’intéresse moins que leur aspect analytique et les possibilités qu’ils offrent à l’invention. »


Marcel Duchamp – Yvonne et madeleine déchiquetées (1911) Musée de Philadelphie
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Yvonne et madeleine déchiquetées, tableau qui selon lui introduit l’humour dans ses oeuvres. « On peut voir flotter quatre profils » dit-il.
Voir le tableau Sonata. Oeuvre d’inspiration cubiste, teintes proches de celles utilisées par les cubistes.


Marcel Duchamp – Jeune homme triste dans un train (1911) Musée de Philadelphie
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Cette peinture, a été identifiée comme un autoportrait, elle a été peinte en Décembre de 1911 à Neuilly, alors qu’il faisait des recherches pour le Nu descendant un escalier. Cette toile marque son intérêt pour le cubisme qui se manifeste dans le choix de la palette. Il conjugue le mouvement du train et celui du jeune homme qui se déplace dans le train, on assiste à une sorte de mécanisation du corps. A la différence des cubiste, Duchamp veut montrer un même personnage à des instants différents plutôt qu’un même objet sous des angles différents.

Nu descendant un escalier n°2


Marcel Duchamp – Nu descendant un escalier n°2 (1912) Philadelphie, Musée des Beaux-Arts
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Ce tableau célèbre occupe une position charnière dans l’évolution de la carrière de Duchamp : exposé à l’Armory Show, à New-York en 1913, il obtient un prodigieux succès de curiosité. Alors qu’il fut censuré au Salon des indépendants de Paris en 1912, Duchamp lui dut une « célébrité anticipée » qui facilita son arrivée aux Etats-Unis en 1915, et son intégration immédiate dans la milieu artistique newyorkais. Il put de la sorte conduire sa recherche et sa « stratégie » selon ses plans, sans jamais céder à la tentation de la répétition. « J’ai voulu créer une image statique du mouvement » dira Duchamp.

Voir une analyse de l’oeuvre.


Marcel Duchamp – Le roi et le reine entourés de nus vites (1912) Philadelphie, Musée des Beaux-Arts
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Le roi et le reine entourés de nus vites. A partir de 1911, la prise en compte du titre devient un acte essentiel dans la composition de ses oeuvres.
Les 3 obsessions de Duchamp, le goût du jeu de langage, le nu, et la machine.

Il rencontre Francis Picabia personnage très original. Adaptation d’un roman de Raymond Roussel impression d’Afrique. Il veut maintenir un « corridor d’humour dans son travail« .

Il part 3 mois à Munich, il réalise ses premières recherches sur la MARiée mise à nue par ses CELibataires (MARCEL)
Dessin la mariée mise à nu (esquisse crayonnée).
La mariée illustre un monde mécaniste et imaginaire.

A la suite d’une visite avec Brancusi d’une exposition aéronautique il déclare qu’il ne peindra plus. Fin de la « peinture rétinienne ».