
Paul Klee, clown en feu 1921 aquarelle 21 x 17,5 cm National Gallery of Art, Washington
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Paul Klee, clown 1929 huile sur toile 22,5 x 27 cm Collection Ida Bienert, Dresden
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Voir également :
– Le cirque ambulant 1937.
Ernst Ludwig Kirchner peintre expressionniste allemand du groupe die Brücke.

Ernst Ludwig Kirchner, Écuyère de cirque 1913 huile sur toile 119,8 x 99,8 cm Pinacotheque Munich
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Ernst Ludwig Kirchner, le cirque ambulant 1913 huile sur toile 152,5 x 127 cm Oldenburg, musée d’histoire de l’art et de la culture
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Ernst Ludwig Kirchner, cavalier de cirque 1914 huile sur toile 200.7 x 151 cm Saint Louis Art Museum, USA
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Otto Dix a réalisé en 1922 dix eaux-fortes sur le thème du cirque, inspiré par le célèbre cirque Sarrasani de Dresde et par les numéros présentés par une troupe américaine en tournée en Allemagne. Certaines sont à prendre comme des allégories de la situation politique comme le numéro d’équitation international, et numéro d’équitation américain (qui renvoie à la conquête de l’ouest). Les autres aquarelles sont traitées dans un style dur et tranchant comme la dompteuse.
Dans un autre esprit en 1923 scène de cirque :

Otto Dix, Scène de cirque, 1923, aquarelle, craie colorée, bronze argenté pulvérisé, crayon et collage sur papier
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L’artiste fait, métaphoriquement, une critique sociale de l’état de la jeune République de Weimar.
… et en 1946 masque comme des ruines.

Otto Dix, masque dans les ruines, 1946 Collection particulière
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Max Beckmann, profondément meurtri par la guerre de 1914 il peint en 1921 son autoportrait en clown : le clown est le double désabusé du peintre dans un monde privé de ses valeurs.
L’univers du cirque et des saltimbanques apparaît aussi comme une allégorie de la société d’après-guerre, avec “grand spectacle de variétés”

Max Beckmann, grand spectacle de variété avec magicien et danseuse 1942 huile sur toile 115 x 150 cm Musée Barberini, Potsdam
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Voir également :
– La roulotte de cirque
– L’acrobate sur le trapèze
– Clown avec des femmes et un petit clown
et même en 1950 un acrobate en volume.
En Angleterre Laura Johnson, devenue après son mariage Laura Knight dame Laura Knight, passionnée de cirque, avait obtenu la permission de peindre des vedettes d’un cirque durant les répétitions.

dame Laura Knight, Charivari ou la grande parade, 1928 aquarelle et gouache avec crayon 101.6 x 127cm Newport Museum and Art Gallery
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Sa toile Charivari ou grande parade de 1928 montre toutes les attractions figurant au sein d’un même espace sans perspective.
Dans les années 30 elle a accompagné ce cirque en tournée.
Voir ses oeuvres.
Dans les années 50 et 60, Bernard Buffet, dans le style misérabiliste qui a fait sa notoriété, a connu un immense succès commercial avec ses séries de clowns, ou peut-on dire, ses clowns peints en série.
Voir une série de clowns.

Bernard Buffet Clown musicien et cantatrice 1991 huile sur toile 230 x 430 cm
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La postérité du Pierrot de Watteau
D’abord il convient de revenir sur le retentissement du Pierrot de Watteau peint au début du 18e siècle et redécouvert au 19e. Celui qu’on appelait Gilles a inspiré les écrivains (T. Gautier, C. Baudelaire, P. Verlaine, G. Sand, les Goncourt, J. Prévert), les photographes et les cinéastes (Nadar, Schoenberg, Marcel Carné) et les plasticiens.
Watteau est mort à l’âge de 37 ans et son Pierrot date de la fin de sa vie. C’est le portrait en pied d’un comédien en costume, qui incarne la condition tragique de l’homme, le temps suspendu, la mélancolie. Le personnage de Pierrot, dans le théâtre populaire italien, est connu de tous pour son fond d’honnêteté de candeur, dans lequel le peuple se reconnait, parfois peureux, parfois stupide, parfois malicieux.

Jean-Antoine Watteau – Pierrot, dit autrefois Gilles 1718 huile sur toile 1,84 m x 1,49 m musée du Louvre
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Chez Watteau, il est debout la toile mesure 184,5 cm de haut, gauche, les bras ballants, les pieds écartés, vêtu d’un costume aux manches trop courtes pour lui. Indiférent et triste. Derrière lui, à mi corps 4 personnages de la comédie italienne : à droite, trois personnages dont en rouge matamore, militaire fanfaron parodie de l’héroïsme guerrier qui se défile face aux dangers, et Isabelle et Léandre, les amoureux qui deviendront Colombine et Arlequin, à gauche, sur un âne, le docteur, c’est le savant qui ne sait rien mais fait semblant de tout comprendre. On dirait du théâtre, pourtant l’arrière-plan est un paysage, ce qui donne un caractère mystérieux de cette toile.
Pierrot est un personnage triste qui par la suite, dans les cirques, dérivera vers le clown. C’est surtout un personnage solitaire, indifférent aux moqueries et aux faits superficiels autour de lui, c’est un souffre-douleur.
C’est cette double nature d’amuseur et de martyr qui a provoqué chez les artistes un désir d’identification.
Pierrot de Watteau – Une captivante énigme (musée du Louvre)
En 1854-55 Nadar et son frère Adrien Tournachon demandent au mime Charles Deburau de poser pour une série de têtes d’expression, série photographique qui remporte une médaille d’or à l’exposition universelle. De Bureau est vêtu du costume du Pierrot de Watteau qu’il a agrandi pour plus d’aisance et a remplacé le chapeau par un bonnet noir.
Adrien Nadar et Duchenne de Boulogne
En 1945, le mime Deburau sera interprété par Jean-Louis Barrault dans les enfants du paradis,

Dans les Enfants du Paradis de Marcel Carné(1945) le mime Deburau est interprété par Jean-Louis Barrault
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et en 1946 Madeleine Dietrich pose pour Cécil Beaton dans le costume du Pierrot.
Auparavant, Gustave Doré avait fait son autoportrait en Pierrot grimassant,

Gustave Doré autoportrait Aquarelle et rehauts de gouache blanche sur traits de crayon, sur papier 64,2 x 50,5 cm Musée d‘Art Moderne et Contemporain de Strasbourg
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Cézanne a fait poser son fils Paul en Pierrot 1888

Paul Cézanne Mardi Gras ou Pierrot et Arlequin 1888 huile sur toile 102 × 81 cm Musée Pouchkine Moscou
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Renoir également a fait poser son fils en Pierrot.

Auguste Renoir Pierrot blanc 1901 huile sur toile 79,1 x 61,9 cm Musée de Detroit USA
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ainsi que Picasso Paul en Pierrot (Musée Picasso).
et en 1914 Édouard Hopper a été ému au Louvre par le Gilles de Watteau, rentré aux États-Unis il peint « soir bleu », avec un clown absorbé dans ses pensées au milieu d’une société qui l’ignore, préfigurant les personnages de solitaires en milieu urbain qu’il peindra par la suite.

Edward Hopper, soir bleu, 1914 huile sur toile 91,8 × 182,7 cm Whitney Museum of American Art USA
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Dans les années 30 Armand Henrion artiste belge a multiplié ses autoportraits en Pierrot.
C’est une collection d’expressions du visage avec la collerette de Pierrot avec un maquillage très apparent.
Les figures contemporaines du clown portrait de l’artiste en clown
En 1992 Jean-Michel Alberola réalise une série de recherches autour du personnage de Watteau sous le titre : « Qu’y a-t-il dans les poches de Gilles ? » Alberola ne fait pas de psychologie, il décompose et recompose des éléments du tableau avec humour et finesse.

Jean-Michel Alberola, qu’y a-t-il dans les poches du Gilles ? 1992-93 huile sur toile 91,8 × 182,7 cm Musée des beaux arts de Nancy
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Voir également :
– Le clown (Centre Pompidou)
– Le projectionniste (Centre Pompidou)
– L’éclairagiste
– Le rempailleur
– Le beau parleur
Les artistes contemporains remettent en question la vision traditionnelle du clown, en jouant parfois sur la coulrophobie.
Jonathan Borofsky, artiste conceptuel américain se représente pour formuler une autocritique de son rôle d’artiste. Ainsi dans sa sculpture cinétique, « clown dansant 2 845 325 »,

Jonathan Borofsky, le clown dansant à 2 845 325 1982-83 373.4 × 203.2 × 447 cm
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il se représente sous la forme d’une créature hybride, mi ballerine mi tramp (vagabond américain), disposée devant un rideau baissé sur une plateforme aux allures de scène de théâtre.
Une cassette intégrée à l’œuvre transmet sa propre voix interprétant la chanson de Frank Sinatra my way tout en lançant sa jambe droite en l’air comme une danseuse de French cancan. Cette sculpture est la version en trois dimensions d’un dessin intitulé amuseur autoportrait d’un clown 1982-83.
En 1989, une nouvelle version de cette sculpture est fixée sur la façade d’un bâtiment non loin de la plage de Venice où se produisent régulièrement des artistes de rue. Notons que l’ambiguïté sexuelle est incidente au costume et au maquillage du clown qui ne permet pas de dire s’il s’agit d’un homme ou d’une femme.

Jonathan Borofsky, le clown dansant à 2 845 325 1982-83 373.4 × 203.2 × 447 cm
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En 1987 Bruce Nauman, sculpteur, photographe, performeur et vidéaste réalise une sculpture en néon intitulée « bienvenue aux clowns méchants ». De façon burlesque, deux clowns face à face se frappent sans susciter l’envie de rire.
Bruce Nauman bienvenue aux clowns méchants 1987
La même année, une installation complexe intitulée torture de clowns en diffuse en boucle sur 6 écrans les mésaventures de cinq clowns répétant inlassablement les mêmes gestes et les mêmes paroles, répétition insupportable tant pour eux que pour le spectateur.
Bruce Nauman – Clown Torture, 1987
Dans une installation vidéo de 1990, le clown fait l’objet d’une violence encore plus explicite. Cette installation qui s’appelle « Ombre chinoise et mime instruit ». Deux têtes de l’artiste en moulage sont à contre jour (d’où le titre) montre un mime androgyne qui obéit docilement aux instructions d’une voix hors champs qui lui ordonne de prendre plusieurs positions de plus en plus inconfortables et méchantes.
Dans cette installation, les spectateurs sont confrontés à un ensemble de projecteurs et de moniteurs. Des sons apparemment aléatoires sont minutieusement chorégraphiés dans un système de lecture complexe. Les rideaux de lin suspendus dans les coins de la pièce cachent des moulages de cire des têtes suspendues. Le jeu d’ombres auquel fait allusion le titre de l’œuvre est créé par un rétroéclairage.
Peinture réalisée par Bruce Newman Clown en train de chier (MoMA)
En 1995 Paul McCarthy prend le rôle de bouffon dans une installation vidéo institulée peintre d’action.
Le spectateur est invité à pénétrer dans un atelier désordonné pour y visionner une vidéo tournée à l’intérieur de ce même décor. Portant un faux nez en caoutchouc, McCarthy interprète le rôle caricatural d’un mauvais peintre, absorbé dans la création de tableaux expressionnistes, et parfois en présence de son marchand et des collectionneurs de son œuvre.
Roni Horn, artiste américaine qui pratique la sculpture, l’installation et la photographie. Elle a présenté en 2001 une série de photographies intitulées « cloud and clown », alternant des nuages et des visages de clown proches de la disparition, de l’effacement.

Roni Horn, cloud and clown, 2001 huile sur toile 16 Clouns 67.6 x 88 cm
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Blanc sur blanc, les maquillages sont à peine visibles, sauf ceux du nez et de la bouche, très rouges et floutés.
Deux visages qui se rapprochent avec le jeu des découpages.
Cette série s’inscrit bien dans la démarche minimaliste de cet artiste.
Entre 2010 et 2012, Cindy Sherman, après avoir incarné des vedettes de romans photos, des portraits historiques, des fashions victimes ect. s’est métamorphosée et auto photographiée en clown. En clowns multiples et variés pouvant susciter une palette d’émotions, allant de la fascination à la répulsion. La pratique de Cindy Sherman est traversée par l’idée que l’on emprunte toujours en société un masque, une identité factice fabriquée.

Cindy Sherman, Untitled #424, 2010 Épreuve couleur chromogène, 147.3 x 99.7 cm
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Cindy Sherman, Untitled 2011 Épreuve couleur chromogène, 147.3 x 99.7 cm
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Cindy Sherman clowns
Ugo Rondinone, artiste suisse connu pour ses interventions dans le land art, il est aussi vidéaste, peintre, et sculpteur.
Depuis 2014, il associe à ses installations un clown, qu’il considère comme son alter ego, incarnant la figure marginalisée de l’artiste dans la société.

Ugo Randinone S’il n’y avait pas d’autre endroit que le désert 2002 fibre de verre, peinture vêtements 89 × 122 × 137 cm
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Au début son clown affalé avait l’allure d’un clochard, un intrus entre les murs blancs aseptisés des lieux d’exposition.

Ugo Randinone if there were anywhere but desert. sunday, 2000 fiberglass, paint, clothing, glitter 172 cm × 41 cm × 87 cm
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Puis il représente des clowns épuisés, au repos allongés dans ses expositions, qui n’avaient rien à voir avec ce qu’il exposait par ailleurs.

Ugo Rondinone, vocabulary of solitude 2017 Arken Museum of Modern Art
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Plus tard, il a exposé dans une même salle 45 clowns colorés, tous différents mais tous au sol, allongés ou rampants, passifs, donc à l’opposé de l’image du clown bondissant, en cachant parmi toutes ces sculptures un performeur vivant – présence dissimulée – qui crée une tension chez les spectateurs invité à circuler parmi eux.
En 2023, Valérie Belin photographe plasticienne, a réalisé une série de dix portraits féminins tirés en grand format 173 x 130 cm. Ces femmes sont-elles des têtes d’affiche, vedettes de cinéma, ou des mannequins de vitrine ?
L’effet palimpseste des surimpressions, d’images de villes et textes de presse, laisse penser que ce sont des victimes d’une société qui les condamnent à l’artificialité et que souligne le maquillage de clown.
Les écoles de circassien aujourd’hui le CNAC à Châlons-en-Champagne ou l’école supérieure des arts du cirque à Toulouse, constatent que le clown n’est plus en vogue, donc il n’est plus au cœur de leur cursus pédagogique, mais seulement proposé sous forme de stage.
Parmi ceux qui tentent d’enseigner ce métier, Caroline Aubin 38 ans s’est choisie comme nom de scène Proserpine (entre prose rose et pine dit-elle). Quand on lui demande si le clown d’aujourd’hui a un rôle politique encore à jouer, elle répond : “Non, mais il fabrique le compost où peuvent germer des idées. Voilà pourquoi il est un éclaireur dans une période de grand changement comme la nôtre.”
Pour aller plus loin voir Le cirque et les arts plastiques
Ce texte explore la représentation du clown dans l’art, de ses origines mélancoliques à ses incarnations contemporaines souvent sombres et critiques.
Le clown, figure tragique et inspirante
Le Pierrot de Watteau, figure mélancolique et solitaire, a profondément marqué l’imaginaire artistique. Son costume et son attitude ont inspiré de nombreux artistes, de Nadar à Picasso.
Au début du XXe siècle, des artistes comme Paul Klee, Ernst Ludwig Kirchner et Otto Dix ont utilisé la figure du clown pour exprimer les angoisses et les critiques de leur époque.
Max Beckmann s’est identifié au clown, le voyant comme un double désabusé dans un monde en crise.
Bernard Buffet a connu un succès commercial en peignant des clowns misérabilistes, exploitant leur ambivalence entre rire et tristesse.
Le clown, miroir de la société contemporaine
Les artistes contemporains ont revisité la figure du clown, l’utilisant pour exprimer des préoccupations sociales et politiques.
Jonathan Borofsky, Bruce Nauman et Paul McCarthy ont créé des œuvres provocatrices, mettant en scène des clowns dans des situations de violence, de dégradation et de critique du monde de l’art.
Des artistes comme Roni Horn, Cindy Sherman et Hugo Rondinone ont exploré les aspects sombres et ambigus du clown, jouant sur les thèmes de l’identité, du masque social et de la marginalisation.
Valérie Belin utilise le maquillage du clown pour souligner l’artificialité de la société contemporaine.
L’évolution de la figure du clown
Au fil du temps, la figure du clown a évolué, passant du personnage comique du cirque à une figure plus complexe et ambiguë.
Les artistes contemporains ont remis en question la vision traditionnelle du clown, explorant ses aspects sombres et tragiques.
Aujourd’hui, les écoles de cirque constatent un désintérêt pour le clown, mais certains artistes, comme Caroline Aubin, continuent de croire en son potentiel critique et poétique.
La photographie contemporaine, selon Michel Poivert, se caractérise par une rupture avec les conventions traditionnelles, englobant des expériences qui s’affranchissent des normes établies. Cette évolution est marquée par des liens étroits avec le pop art, l’introduction de la photographie numérique et le développement de l’intelligence artificielle.
Dès ses débuts, la photographie est une forme d’indexation du réel, capturant des indices et des moments décisifs. Des théoriciens comme Rosalind Krauss et John Szarkowski ont mis en lumière les aspects conceptuels et vernaculaires de la photographie.
La photographie contemporaine explore les limites de la représentation, de l’unicité et de la reproductibilité. Des artistes documentent le réel de manière objective ou critique, tandis que d’autres expérimentent avec les matériaux, les techniques et les concepts.
L’expérimentation est au cœur de la photographie contemporaine, avec des artistes qui explorent les relations entre l’image, l’objet et le langage, ou qui transforment la photographie en matière picturale. Des approches variées, du néo-pictorialisme au trompe-l’œil, en passant par la performance et l’installation, témoignent de la diversité des pratiques photographiques contemporaines.
L’intelligence artificielle (IA) révolutionne la photographie, de la capture à la post-production. D’autre part, l’IA ouvre de nouvelles perspectives créatives. Les outils de génération d’images permettent de créer des visuels à partir de simples descriptions textuelles, ouvrant un champ infini de possibilités artistiques. L’IA peut également être utilisée pour modifier le style d’une photo, simuler des effets spéciaux ou même créer des photomontages complexes.