Pour Twombly, Hero et Léandre est la référence au titre du poème de Christopher Marlowe. Voir l’histoire de Héro et Léandre.
Twombly a gardé l’idée d’une grande vague et d’une disparition.
Rubens avait traité le sujet d’une manière plus narrative, comme l’avait fait également William Etty.
Série « Scènes d’un mariage idéal »
Cy Twombly – Scènes d’un mariage idéal (1986) crayon gras, huile et aquarelle sur papier 52 x 72 cm
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Série très colorée très florale avec une explosion de couleurs.
Voir également :
– Scènes d’un mariage idéal.
– Scènes d’un mariage idéal.
Il s’est inspiré d’un ensemble peint par Hogarth.
A cette époque, il réalise une série de photos au Polaroid format carré sur des fleurs ressemble à des peintures de Richter.
Beaucoup de tentatives pour peindre les fleurs. Il devient presque décoratif.
Folie d’été (1990) 150 x 126 cm.
Thermopyle sculpture (1991). Inspiré du poème de Cavafy Thermopylae.
Voir d’autre sculptures de Cy Twombly
Il a intégré le texte de « trois poèmes secrets » de Georges Seferis dans son cycle des quatre saisons.
Voir un commentaire.
Coronation of Sesostris comprend un cycle de dix œuvres, (2000) Sesostris est le nom grec des pharaons égyptiens, et l’ensemble raconte le voyage de Ra sur sa barque, du matin jusqu’à la nuit. Le périple poétique commence avec un soleil de dessin d’enfant rouge puis illuminé de jaune, la barque se perd dans les brumes et la journée s’éteint en noir et blanc, avec des vers de Sappho sur Eros.
En 2001 Harald Szeemann, le sollicite pour qu’il participe à une exposition sur le thème des fondements de l’être humain.
Cy Twombly – Lepante, (2001) 215,9 x 334 cm Musée Brandhorst, Munich
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Lepante 2001. Il représente la bataille de Lépante Il a vu le cycle de tapisseries réalisées d’après les peintures de Luca Cambiaso. Il retient l’idée des bateaux qui prennent feu. Il obtient le lion d’or de la biennale de Venise de 2001.
Voir les autres toiles de la série.
Entre 2003 et 2007 il peint des formes blanches sur fond vert.
Compression du temps (2003).
Voir également :
– Fleur de pivoine (2007). Il fait comme Monet à Giverny, il se concentre sur des fleurs.
– Psilax Bacchus (2007) Triptyque violent. Il fait allusion à la métamorphose du Bacchus ailé en son jumeau violent capable de semer la mort. Toiles contre l’intervention américaine en Irak. Mouvement circulaires en rouge.
Psilax Bacchus métamorphose de Bacchus.
Twombly passe ses dernières années à Gaete.
Blooming 2007 exposé chez Yvon Lambert. Répétition de motifs de pivoines ruisselantes. Les fleurs sont hors d’échelle.
Le titre «Blooming» accompagné du sous-titre «Scattered, Blossoms & Other Things», (Semés à la volée, éclosions et autres choses…) ne renvoie qu’à la vie qui éclate et rayonne de toute part.
Pas moins de six immenses peintures sur panneaux de bois de 5,5 mètres et trois de 2,5 mètres
Série the rose, une poésie de voir un détail il revient à l’expressionnisme abstrait à la fin de sa vie.
Il reprend les poésies de Rilke sur les roses.
Voir également :
– Rose I
– Rose II
– Rose IV
– Rose V
2010 au Louvre il peint le plafond de la salle des bronzes Grecs.
Il a souhaité un fond bleu Giotto, avec des cercles qui peuvent être interprétés comme des boucliers ou des pièces de monnaie antiques, avec le nom de grands sculpteurs grecs de l’antiquité.
Dernière série camino real en 2011 (grande route). 8 tableaux en rouge et vert. En référence à la pièce de théâtre de Tennessee Williams, « Camino Real » illustre une perception déliée de la vie.
Incident en 2007, à la fondation Yvon Lambert d’Avignon, l’artiste Rindy Sam embrasse un tableau de Cy Twimbly.
Cy Twombly meurt en juillet 2011 à Rome.
Rétrospective Cy Twombly au centre Pompidou
Voir commentaire sur l’exposition Twombly au centre Pompidou (2016-2017).
« Il y a des peintures excitées, possessives, dogmatiques, elles imposent le produit, lui donne la tyrannie d’un concept ou la violence d’une convoitise. L’art de Twombly, c’est sa moralité – et aussi son extrême singularité historique – ne veut rien saisir ; il se tient, il flotte, il dérive entre le désir – qui, subtilement, anime la main – et la politesse, qui lui donne congé. » (Roland Barthes)
Voir le site de Twombly