En 2000, le contournement de Sète par Hannibal est qualifié par lui de scène de genre… Voir un commentaire.
Les bagarres, les batailles et les guerres 1978- 2016
Un thème omniprésents tout au long du parcours de Combas est celui des batailles, et l’un de ceux qui a le plus évolué. Au début, dans sa période « dessins d’enfants », ce sont des bagarres de style BD.
Paf (1980) 190 cm de haut.
C’est aussi l’évocation des feuilletons de sa jeunesse.
– Starsky et Hutch (1982)
– Pan dans les jambes (1983) C’est toujours la violence et il avait aussi la guerre, telle qu’il la griffonnait dans ses cahiers d’enfant.
– Bataille fluo (1980) 125 x 168 cm
– Bataille navale (1977) « Au soir d’un coucher de soleil éclatant de surréalisme, la bataille navale fait rage. Un gros paquebot de guerre se fait attaquer par trois petits corvets, mais un autre gros BATO arrive à la rescousse, ça va péter sale. »
– Américains contre japonais (1980)
– Bataille des cowboys contre les indiens (1980)
Mais déjà en 1982 Water l’eau (« c’est le jour où Napoléon se l’est fait mettre gros comme une maison…« ), c’est du pur Combas à grande échelle (800 x 400 cm) peinture réalisée en public à Caen.
Voir également :
– Coups de feu jaunes et rouges (1982)
– L’homme poursuivi par des poursuiveurs pirates (1982)
De nombreuses batailles renvoient à l’Antiquité ou au Moyen Age.
– Joli spectacle équestre romain (1987)
Bataille chevaleresque (2003) 212 x 338 cm. « Ornement tout est motif, le vêtement des cavaliers, les carapaçons des chevaux, les boucliers, les casques. Chevaux en robe de parade pour faire un peu joli dans la laideur de la guerre. »
Voir également :
– Commando suicide (1983) 190 x 153 cm
– Quand c’est la guerre, il y a des mythes qui piquent (1988)
– Le guerrier (1990)
Love and peace and happyness (1987). « S’il n’y avait pas la guerre, je m’arrêterais de dire des conneries de ce genre pour chanter l’amour et les petits oiseaux. Ce serait quand même plus cool pour mon état mental. »
14-18 T’auras du rata (1985)
« Bataille en plein soleil au mois de juin dans les alentours de Verdun. Les français drogués au vin rouge et à la pisse chaude chargent tels des bêtes féroces. Idem des boches hypnotisés par le Kaiser et la choucroute. »
La guerre (2003) 190 x 230 cm
« et tu t’affaires à faire la guerre, afin de préparer l’avenir de la terre. Et tu ne penses pas à nuire, bien au contraire. »
Sadam usé (2003) 190 x 210 cm
« Je me le mets, tu me l’as mis. Il a misé sur bombarder pour écraser Sadam Usé. Soleil, poker, joué. »
Et la guerre d’Irak :
– Isak, la guerre au quotidien (2004)
– Terrible feu d’artifice (2004)
« Attentat à la roquette sur membre de la coalition faisant un mort explosé. Le tireur était posté derrière un mur délabré d’une maison soufflée quelque temps avant par un hélicoptère à tir infrarouge. »
Une révolution de l’horreur (2015) 74 x 60.8 cm. Sur ce papier les mots .
« Peur, ça fait peur, ça tire dans tous les sens, on ne sait pas ce qui se passe, on sait pas où on est, on sait pas ce qu’on fait, on attend que ça passe, près pour le sulfatage. Des décisions aux conséquences graves. »
« Se retrouver dans soi et ressentir une sensation de réelle compassion… ressentir le malheur du lieu. »
Robert Combas parle de l’art contemporain
La guerre de Troie (1988-90) a fait l’objet d’un cycle de peintures avec une relecture très personnelle du texte désacralisé d’Homère.
Achille et Patrocle,
Voir également :
– Le jugement de Pâris, (1988)
– le Partageur,
– Enée descend aux enfers,
– Guerrière,
– Couple psychopatex (1995).
Les personnages du peuple et les personnages historiques.
Le berbère dans la nuit (1982),
Voir également :
– La reine d’extrême orient (1983),
– Madame Tunisia d’Ardelate (2008),
– Trois grands personnages historiques français (De Gaulle, Saint Louis, Napoléon).
– Un grand révolutionnaire (1989)
– David Bowie dans toute sa splendeur érogène et jolie (1983)
– Le roi soleil
– Marie Antoinette
– Michel Houellebeck et son chien ami Clément.
Le bestiaire
Big fun (1983) 90 x 200 cm. Scène de genre naïve, trois personnages, un cheval et un chat.
Voir également :
– 2 belles vaches meuh souriaient (1984) Voir le commentaire de R. Combas.
– Les écuries de la maréchale (1983) peinture sur drap.
– Le tigre mangeur de camions (1985)
– Les deux chats jaunes (1986)
… et tout un bestiaire fantastique.
– Petit négro sur sa vache Clotilde (2002)
– Grand dadais (2010) 200 x 250 cm
– Chameau de mai (2014)
L’histoire de l’art
Monsieur Henri dégoulinant de sentiments
Hommage à Henri Too Loose (Toulouse Lautrec)
Voir également :
– Barbe Rouquier (Van Gogh)
– Enfin Van Gogh a souri (2015) Voir un commentaire de Robert Combas.
– Black Gabrielle d’Estrée et sa quatrième sœur cadette (1985) (L’école de Fontainebleau)
Voir Quelques clés d’interprétation de la peinture de Robert Combas.
Hommage à Matisse et à Maité (1987). Voir le commentaire de R. Combas.
– Sans titre (l’Angélus de Millet).
La mythologie
– Narcisse (1985) d’après N. Poussin Echo et Narcisse (1630).
Léda (2005) D’après la métamorphose du cygne de Véronèse
« Jupiter se déguise en cygne pour séduire Léda la gouine bi. Bonjour, je m’appelle Léda et je suis fada. Fadate on pourrait dire, grillée du cerveau. Y’a un poulet qui ressemble à une oie, mais en plus joli, c’est un cygne paraît-il. Il me drague et me cherche sexuellement.Il a l’air chaud ce type, car il faut pas qu’il me prenne pour une gourde de bon vin cet enculé. Je l’ai vu se changer en oiseau le dieu des dieux. Je vais faire semblant de ne pas le reconnaître car le vié d’un cygne, c’est plus joli que la queue et les couilles de ZEU(S). »
– Les voici les voila 350 x 251 cm (2010). Voir un commentaire de Robert Combas.
La visite matinale (2010) 206 x 250 cm
« Les hommes pas encore « faits » qui puent des pieds, presque des bêtes organisées, ce jour là reçoivent la visite des anges du bizarre dans leur grotte avec toutes les commodités dont un trou pour chier et la mauvaise habitude d’un autre pour baiser. On comprendra pourquoi les femmes aujourd’hui vont nous « coupe régler ». Donc c’est ce jour là que les anges pervers jurèrent et le faisèrent, de donner aux humains, mal partis à la fin, les secrets bien gardés qui leur permirent d’évoluer sans se douter, les imbéciles, que ces idées avaient peut-être été volées en cause et en aisance sur l’arbre de la connaissance. »