Cours du 7 mars 2016

Markus Lüpertz né en 1941 à Reichenberg aujourd’hui en république tchèque.
Il est surnommé le prince des peintres. En le 2015 musée d’art moderne de la ville de Paris lui a consacré une exposition.

En 1962 s’installe à Berlin ouest et ouvre une galerie avec deux amis.


Markus Lüpertz – Donald duck (1963) 200 x 104 cm (Francfort, Städel Museum)
(cliquer sur l’image pour l’agrandir)

Série Donald duck. Voir un commentaire.

Série des peintures dithyrambiques 1967-1973. « Dès 1964, Markus Lüpertz commence la série des “peintures dithyrambiques”, en référence aux écrits de Nietzsche sur les rites dionysiaques. Partant d’un répertoire de motifs aussi ordinaires qu’une toile de tente, un poteau électrique ou une coquille d’escargot, Markus Lüpertz entreprend, par les moyens de la peinture, un dépassement du motif en exagérant, voire en exaltant, certains principes de la représentation figurative. »


Markus Lüpertz – « Zelt 40 – dithyrambisch », Tente de camping (1965) – détrempe sur toile
(cliquer sur l’image pour l’agrandir)

En savoir plus sur Markus Lüpertz (Le Monde).


Markus Lüpertz – Tunnel de fleurs rouge-dithyrambique, (1969)
(cliquer sur l’image pour l’agrandir)

Markus Lüpertz – Tunnel de fleurs Il dépasse le motif en exagérant la représentation. Les objets deviennent énigmatiques.

En 1976, Lüpertz est nommé professeur de l’académie des beaux-arts de Karlsruhe.

L’année suivante, sa première rétrospective se tient à la Kunsthalle de Hambourg.

Voir Markus Lüpertz au musée d’art moderne de la ville de Paris.

Voir également Palette de peintre.


Markus Lüpertz – Espoir échoué (1967)
(cliquer sur l’image pour l’agrandir)

Bateau à voiles

Il traite de motifs allemands le cyclope dithyrambique.


Markus Lüpertz – Cyclope dithyrambique, (1973)
(cliquer sur l’image pour l’agrandir)

Voir également Sans titre (1973), Casquette avec coquille d’escargot.

Voir d’autres oeuvres de Markus Lüpertz.

Il joue du piano dans un orchestre de free jazz.


Markus Lüpertz – Noir rouge or (couleur drapeau Allemand), (1973)
(cliquer sur l’image pour l’agrandir)

Noir rouge or couleur drapeau Allemand. « Au moyen de la répétition ou de la série, Markus Lüpertz laisse jouer et “rejouer” le développement de ses motifs picturaux. Ainsi, un motif traité isolément dans un premier temps tel le casque d’acier peut réapparaître à tout moment dans une nouvelle composition. Combiné avec d’autres objets sans aucun lien logique, il évoque des effets de collage ou d’agglutinement irrationnel. »

De très grands champs de blé voir également un autre champ de blé.


Markus Lüpertz – Voie lactée, (1981)
(cliquer sur l’image pour l’agrandir)

Au cours de l’année 1981, l’artiste réalise un ensemble de peintures sur le thème « Congo-Correction du constructivisme » évoquant les principes du cubisme, effet de all-over, très grand format. L’allusion à l’Afrique dans le titre s’explique par l’influence qu’a eu la sculpture africaine sur les débuts du cubisme et aussi par son exposition à Bruxelles (évocation du Congo Belge). Tableau construit sur quatre tonalités (blanc, gris, bleu et rouge), qui est d’une grande puissance primitive !


Markus Lüpertz – Le prince part à la chasse, (1982) Huile sur toile, 200 × 330 cm. Cassel, Musée de Hessen
(cliquer sur l’image pour l’agrandir)

Le prince part à la chasse 1982. Le titre est quelque fois surprenant.

Interview de Fabrice Hergott, directeur du Musée d’Art moderne de la Ville de Paris à propos de l’exposition Markus Lüpertz.

Série « Alice au pays des merveilles », avec des peintures ou des lithographies, déroute par le titre, mais belle peinture, geste très affirme très sûr.

Voir également Sans titre Picasso n’est pas loin.

Voir d’autres oeuvres de Markus Lüpertz

Il aborde également la sculpture.


Markus Lüpertz – Kopf, (1981)
(cliquer sur l’image pour l’agrandir)

Il taille des blocs de plâtre. Il met de la couleur sur la sculpture.


Markus Lüpertz – Centaure, (2014) Plâtre peint
(cliquer sur l’image pour l’agrandir)

Il se représente dans la tête du centaure.

Le spectre de l’entre deux.
« Pour sa série débutée en 1985, “Spectre de l’entre-deux”, dont fait partie “Schwarzes Phantom”, Markus Lüpertz utilise un répertoire de motifs issus de l’Antiquité – masques guerriers archaïques, amphores, statues grecques – qu’il combine, selon le principe du collage, à des éléments ayant d’autres origines. Il joue par ailleurs avec les vides laissés entre deux figures, pour les convertir en pleins. Ainsi, les rapports existant entre deux formes déterminent l’apparition d’une nouvelle forme. »


Markus Lüpertz – Schwarzes Phantom / Fantômes noirs, (1986) huile sur toile Musée Boijmans Van Beuningen, Rotterdam
(cliquer sur l’image pour l’agrandir)

Éléments de l’antiquité. Fantôme il invente une forme qui remplit le vide.


Markus Lüpertz – Berger avec oiseaux, (1986) Huile sur toile, 200 × 162 cm. Collection privée Darmstadt
(cliquer sur l’image pour l’agrandir)

Berger avec oiseaux

1985 il compose une série le sourire mycénien.

Inspiré par sa fascination pour les Kouros archaïques (Statues représentant l’homme dans l’art grec, avec un sourire étrange et un corps inexpressif).


Markus Lüpertz – Le printemps, (1985) huile sur toile
(cliquer sur l’image pour l’agrandir)

Esthétique cubiste pour cette série.

Série des peintures de Poussin.

A recopie des fragments des peintures de poussin, en utilisant un fragment des tableaux et en le réinsérant dans un contexte nouveau par un procédé qui s’apparente au collage.


Markus Lüpertz – Poussin Nature morte (1989)
(cliquer sur l’image pour l’agrandir)

Inspiré du Retour d’Egypte de N. Poussin.


Markus Lüpertz – Poussin Nature morte (1989)
(cliquer sur l’image pour l’agrandir)

Inspiré du printemps (1660/1664). Il a repris le jeu du bras d’Eve dazns le tableau de Poussin. On peut citer une oeuvre du passé sans la recopier.

1988 il est nommé directeur de l’école d’art de Düsseldorf.


Exposition Markus Lupertz | Musée d'Art moderne… par paris_musees
Exposition Markus Lupertz | Musée d’Art moderne de la Ville de Paris

Thème de la guerre
Les peintures sur la guerre représentent l’un des cycles les plus sombres que l’artiste ait jamais peints. Créées au moment du déclenchement de la guerre en ex-Yougoslavie et de la guerre du Golfe.


Markus Lüpertz – La guerre (1992)
(cliquer sur l’image pour l’agrandir)

Inspiré du 3 de mayo de Goya


Markus Lüpertz – Dictature (1992)
(cliquer sur l’image pour l’agrandir)

Voir également 11 novembre.

Il se consacre à une série homme sans femme Parsifal.

Série, inspirée de Perceval, figure mythique du roman de Chrétien de Troyes, constitue aujourd’hui un des ensembles les plus conséquents de l’œuvre de Markus Lüpertz. Mais il est probable que l’artiste se réfère ici plus directement à l’interprétation qu’en a donné Wagner.

Série de têtes.


Markus Lüpertz – Homme sans femme Parsifal (1994)
(cliquer sur l’image pour l’agrandir)

Têtes grossières, progressivement griffées. Le réseau géométrique devient de plus en plus important.