Tampon avec Free (1982) Cleveland Voir un commentaire.
Scie géante à Tokyo. Il a l’idée d’intégrer son oeuvre avec l’environnement architectural. Voir un commentaire.
Cornet de glace 2001 à Cologne sur un centre commercial. (Rappelle les clochers gothiques autour). Voir un commentaire.
Pince à linge géante. Voir un commentaire.
Voir exposition Claes Oldenburg: The Sixties » au Walker Art Center à Minneapolis en 2012.
Pour aller plus loin (site officiel).
George SEGAL (1924 – 2000)
Issu d’une famille d’émigrés juifs polonais, George Segal naît le 26 novembre 1924 à New York. Ses parents tiennent une boucherie kascher dans le Bronx. En 1940, ils achètent une ferme et s’installent à South Brunswick dans le New Jersey avec son frère aîné, Morris. Il étudie à la Cooper Union of Art and Architecture à Manhattan où il obtient un diplôme en 1944. Son frère étant mobilisé pendant la guerre, George rejoint la ferme de ses parents tout en étudiant, de 1942 à 1946, la philosophie et la littérature à la Rutgers University à New Brunswick. En 1947-48, il suit les cours du Pratt Institute of Design de Brooklyn et, en 1949, il obtient le titre de professeur, au département Art Education de l’Université de New York. En 1946, il épouse son amie d’enfance, Helen Steinberg, qui l’accompagne toute sa vie et devient le modèle préféré de ses oeuvres. Ensemble, ils achètent une ferme à South Brunswick, en 1954, pour faire un élevage de poulets qui sera leur principale ressource pendant 4 ans. La peinture de Segal (nus, intérieurs, natures mortes) est alors très influencée par Matisse et Bonnard. En 1956, Segal obtient un poste de professeur à l’Université de New Jersey, ce qui lui permet d’abandonner le travail harassant de la ferme et de se consacrer uniquement à la peinture. L’immense poulailler est alors aménagé en atelier d’artiste.
Il commence à intégrer des personnages de plâtre qui semblent sortir de la peinture..
Légende de Loth 1956.
Segal est fasciné par les expériences de Kaprow et participe à certains happenings. Il rejette toutefois la dimension éphémère de cette nouvelle expression artistique.
En 1961, il découvre les bandes de plâtre à usage médical nouvellement fabriquées par la firme Johnson & Johnson, lui permettant de réaliser une sculpture à partir d’un moulage sur un modèle vivant. Il fait sa première expérience sur lui-même avec l’aide de sa femme Helen qui lui recouvre entièrement le corps de bandelettes. Ce qui donne un autoportrait qu’il assemble avec une table et une chaise, Man sitting at the table, 1961. Segal est époustouflé par les qualités plastiques de ce nouveau matériau dont la capacité est de figer une attitude presque instantanément.
Il se représente lui même assis à une table. Il apparaît ainsi comme un fantôme.
Il crée des tableaux vivants dans des environnements réels.
Usagers de bus (1962),
Les personnages sont génériques, non spécifiques, et représentés dans des situations banales.
Il fait penser aux formes des corps de Pompéi. (En coulant du plâtre dans les formes des corps restés en creux dans les cendres solidifiées, on a reconstitué l’agonie des Pompéiens).
Personnage confronté à Marilyn.
Entrée de cinéma ou La caissière. Installation sur trois murs.