Cours du 4 mars 2013

1928 il quitte la rue Blomet. Voyage en Belgique et Hollande. Il est fasciné par les intérieurs hollandais, multitude de détails.

Il transpose les intérieurs hollandais. Intérieur n°1 à partir de Martensz Sorgh joueur de luth.

Joan Miro – Intérieur hollandais n°1 (1928) 66 × 83 cm Museum of Modern Art à New York

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Les éléments du tableau de Sorgh se retrouvent chez Miro.

Joan Miro – Intérieur hollandais n°2 (1928) 92 x 73 cm Fondation Solomon R. Guggenheim Venise

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Intérieur N°2 à partir de Jan Steen

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En 1929 il épouse Pilar Juncosa, originaire de Majorque.

Il doute de son œuvre dans les années 30.

Il réalise alors des sculptures objets.

homme et femme (1931)

Joan Miro – Corde et personnages (1935) 104 x 74 cm The Museum of Modern Art, New York

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1935 corde et personnages

4 figures verticales, tracé aléatoire de la ficelle sur la toile.

L’atmosphère alarmante due à la situation de l’Espagne influence sa peinture (il est également influencé par Dali).

Joan Miro – Hommes et femmes devant un tas d’excréments (1936) 23.2 x 32 cm Fondation Joan Miró, Barcelone

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1936 hommes et femmes devant un tas d’excréments. Voir un commentaire.

En 1937, il réalise une peinture murale pour le pavillon de l’Espagne, à l’Exposition Universelle de Paris.

La Guerre Civile espagnole éclate en 1936. Miró soutient les Républicains depuis Paris, et réalise la célèbre affiche « Aidez l’Espagne ».

« Dans la lutte actuelle, je vois du côte fasciste les forces périmées, de l’autre côte le peuple dont les immenses ressources créatrices donneront à l’Espagne un élan qui étonnera le monde » – Miró (1937)

La victoire de Franco en 1939 lui ferme la possibilité de retourner en Catalogne jusqu’en 1942.

Il s’est ensuite réfugié dans la poésie de son travail

Joan Miro – Oiseau et insecte (1938)

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Oiseau et insecte 1938. Voir un commentaire.

Joan Miro – Oiseau (1939) 8.5 x 23.5 cm Fondation Miro Barcelone

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1939 une série sur de la toile jute très épaisse.

De 1939 à 1941, il réalise la Série des constellations.

Joan Miro – L’échelle de l’évasion (1940) 40.0 x 47.6 cm Gouache, peinture à l’eau et encre sur papier

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L’échelle de l’évasion. S’évader par rapport à la réalité. Une boule au bout de chaque ligne. Il a trouvé un langage plastique qui lui est propre.

Réfugié en Normandie à Varangeville, puis fuite à Palma de Majorque.

Joan Miro – Constellation étoile du matin (1940) 36 x 48 cm Fondation Miró, Barcelone

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Constellation étoile du matin.

Avec des graphismes très fins qui relient les formes, choix des primaires. Miro est en relation avec Calder. Grande spacialité en profondeur, Pas d’illusionisme de profondeur de champs.

Joan Miro – Constellation chant du rossignol à minuit et la pluie matinale (1940) 36 x 48 cm Fondation Miró, Barcelone

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Constellation chant du rossignol à minuit et la pluie matinale. 1940

Il est dans son monde protecteur.

Joan Miro – Constellation Le réveil au petit jour (1941) 46 x 38 cm Collection privée

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Constellation le réveil au petit jour

La forces des couleurs du fond joue avec les éléments en aplat. Très sexué. Grande spatialité effet de profondeur, carte du ciel. Il associe de la géométrie avec des formes plus allusives.

Joan Miro – Constellation femmes encerclées par le vol d’un oiseau

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Constellation femmes encerclées par le vol d’un oiseau.

Constellation (20) le bel oiseau révélant l’inconnu à un couple d’amoureux

Peuplées de signes plus que de formes. Atmosphère sereine, violent désir l’évasion.

Cette série a été transportée à New York durant la guerre où une exposition très remarquée fut organisée en 1946. Ces œuvres influenceront la peinture américaine des années 50.

Joan Miro – La course de taureaux (1945) 114 x 145 cm. Centre Georges Pompidou Paris

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La course de taureaux 1945. Voir un commentaire.

Après la guerre, il change d’attitude, il veut diversifier sa pratique il utilise de grands formats, illustrations, sculptures etc.

Dès 1941, le Museum of modern art de New York présente une rétrospective de son œuvre. En 1941-42 , la France est occupée et il se réfugie en Espagne. Il travaille alors avec le céramiste Josep Lorens Artigas. En 1946, l’ « Institute of Contemporary Art » de Boston organise l’exposition des “quatre espagnols” consacrée à Dalí, Gris, Picasso et Miró. Ce n’est pourtant qu’en 1947 qu’il se rend pour la première fois aux Etats-Unis. Il réalise un panneau mural, pour un grand hôtel de Cincinnati. La même année, il participe à l’Exposition internationale du surréalisme organisée à la Galerie Maeght à Paris. Il se lie avec Duchamp.

Il réalise ensuite des choses plus commerciales

Joan Miro – Femme dans le soleil (1950) 65 x 50 cm Collection privée

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Femme dans le soleil 1950

Joan Miro – Les échelles en roue de feu traversant l’azur (1953) 116 x 89 cm Collection privée

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1953 les échelles en roue de feu traversant l’azur.

Les échelles en roue de feu traversant l’azur, 1953 traduit un optimisme jaillissant de par l’irradiation émotive, les formes élémentaires qui se suffisent à elles même et la forme onirique se matérialisant est tout simplement sublime. (Cela est assez proche de Kandinsky).

Joan Miro – Sourire aux ailes flamboyantes (1954) 34,7 x 46 cm Collection privée

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1953 sourire des ailes flamboyantes.

Côté Calder.

En 1956, il s’établit définitivement aux Baléares, à Palma de Majorque où son ami l’architecte Sert lui a construit une villa. La même année, il vend la maison familiale de Barcelone. Il commence les peintures murales pour le siège de l’Unesco, à Paris. Le mur du soleil et le mur de la lune. Travail d’équipe avec Artiguas. Il réalise des sculptures monumentales colorées, à la Fondation Maeght, à l’aéroport de Barcelone, au parvis de la Défense, à Chicago, Houston, Palma.

1959 reçoit le prix Guggenheim, notoriété internationale. i

A participé à la construction de la fondation Maeght.

Travaille également à Barcelone.

Ses toiles vont s’épurer presque jusqu’à la monochromie.

Série des bleus

Joan Miro – Bleu 2 (1961) 349 x 268 cm Centre Pompidou Paris

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1961 Bleu 2; Voir un commentaire sur la série des bleu

Joan Miro – Bleu 3 (1961) 355 x 270 cm Centre Pompidou Paris

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Bleu 3. Recherche du maximum d’intensité.

Joan Miro – L’or de l’azur (1967) 205 x 173 cm. Fondation Joan Miró Barcelone

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1967 L’or de l’azur. Étoiles, planètes, configurations de base des caractères essentiels (les femmes et les hommes, le principe féminin et masculin) et, au-dessus, une ligne ondulée, probablement un oiseau qui réinvente l’horizon, ce qui contribue à définition de cet espace et offre une nouvelle version de la cosmologie de Miró.

Joan Miro – Lettres et chiffres attirés par une étincelle (1967) 146 x 114 cm. Fondation Joan Miró Barcelone

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1968 lettres et chiffres attirés par une étincelle

Il réalise des Sculptures d’assemblage