Olafur Eliasson
Sommaire : Olafur Eliasson
Olafur Eliasson est né en 1967 au Danemark.
C’est un artiste qui est très coté au plan international. Il est islando-danois. Il est né à Copenhague de parents islandais, mariés à 18 ans, divorcés à 22 ans. Il a passé très vite ses vacances en Islande chez ses grands-parents, près de Reykjavik, dans un port tout au fond d’un fjord. Son père était pêcheur et peintre paysagiste, il l’a mis en contact avec la nature et les musées. Il a déclaré : « L’Islande est mon paysage personnel. Le soleil est si bas sur l’horizon qu’il allonge sans fin les ombres et modifie toutes les perceptions. Votre sensibilité y est stimulée et vous permet d’aborder l’univers comme une expérience. »
Voir interview au Figaro.
Il a suivi sa scolarité au Danemark. Il déclare : « Ayant grandi au Danemark, j’ai été très influencé par les idéaux du modèle scandinave : l’État providence, la conviction de faire partie d’une économie humaniste et le vif sentiment d’interdépendance qui en résulte« .
Il revendique un art éco-responsable.
Il intègre l’académie royale d’art de Copenhague. Lors d’un séjour à New York, il découvre James Turell et le land art. Il s’installe ensuite à Berlin avec quelques assistants. 10 ans plus tard il s’installe dans une ancienne brasserie dans un des plus grands studio de Berlin. Il y emploie 90 personnes architectes, designers, artisans, historiens d’art, et 2 cuisiniers. C’est un laboratoire d’idées et de projets. Il y invite régulièrement des intellectuels.
Le studio possède son propre magasine taie tour time. Visite du studio grands espaces avec du mobilier scandinave. Le lieu central est la cuisine. On y mange bio et végétarien, ambiance très conviviale. Des légumes poussent sur le toit du bâtiment.
Beauty 1993 MAM de San Francisco. Il fait couler de l’eau à travers un rayon lumineux. Il recompose un arc en ciel. Il réalise des installations ayant la particularité de mettre en évidence des phénomènes naturels au cœur d’un environnement urbain ; bâtiments ou villes.
Il reproduit un phénomène naturel. Voir le croquis de l’installation.
Olafur Eliasson – Green river (1998) The Northern Fjallabak Route, Islande
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Green river il a déversé dans des cours d’eau de l’uranine, un colorant hydrosoluble non toxique utilisé pour tester les courants océaniques. Ce colorant change radicalement l’apparence des rivières. Le but est d’inciter les spectateurs à avoir une nouvelle relation avec leur environnement. Il avait constaté que dans les espaces urbains, les gens ne voient plus les lieux qu’ils fréquentent quotidiennement. A été réalisé dans six lieux différents.
Voir les lieux où il a réalisé des Green river à Brême, Islande, Stockholm, Los Angeles, Moss en Norvège et Tokyo.
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1997 your sun machine Los Angeles. Toute son attention vise à impliquer le spectateur les titres commencent par you, (vous). Il a découpé une partie du plafond. Voir les déplacements de la zone de lumière. Intervention minimaliste très épurée.
1999 double sunset. Double coucher de soleil. A l’aide d’un écran circulaire jaune de 38 m de diamètre, il recrée le phénomène naturel de coucher de soleil. Voir un croquis.
En 1999 camera obscura. Il a mis en place sur le toit d’une maison, un système de périscope. L’image est projetée sur une table horizontale, l’objectif est de voir le réel différemment
2001 SIM de Karlsruhe, il a construit un kaléidoscope tunnel ouvert avec des miroirs qui donnent au spectateur une vision démultipliée. Voir d’autres images.
Olafur Eliasson – The Mediated Motion (2001) Kunsthaus Bregenz, Autriche
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The Mediated Motion 2001. Sur 4 niveau il s’agit d’une promenade architecturale, un ensemble de paysages à parcourir.
– Au premier étage, une collection de bûches sur lesquelles poussent des champignons.
– On trouve ensuite un étang avec des lentilles d’eau à la surface.
– Au niveau 2 un sol de terre compressée en pente douce pour accéder au niveau 3
– Niveau 3 brume, pont suspendu. Les escaliers du musée ont été habillés de bois.
Il a voulu créer une transition d’un paysage à l’autre, en recréant le sentiment de la nature à l’intérieur du musée avec la vue, l’odorat, les sons. Il dit : « Il faut mettre ses repères, sentir avant de penser, garder ses sens en éveil et son esprit critique. »
Voir les croquis de préparation.
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Olafur Eliasson – Your spiral view (2002) Fondation Beyeler, Bâle, Suisse
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2002 Your spiral view. Votre vue en spirale. Tunnel de 8 m de long, dans lequel le spectateur peut pénétrer. Il est construit en plaques d’acier poli miroir assemblées selon deux spirales qui s’enroulent dans des sens opposés. A l’intérieur, les spectateurs voient l’espace réfléchi en facettes. On a une impression du mouvement lorsqu’on le traverse. Entrée au musée de la Fondation Beyeler dans le cadre d’une exposition intitulée Monet et les modernes. Comme ce dispositif fragmente la nature, c’est un rappel de la touche impressionniste.
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