Javier Pérez – Narcissus, (2008) verre, miroir 97 x 220 x 90 cm.
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Narcissus, Narcisse relie deux crânes par une même colonne vertébrale sinueuse. Associés à un miroir, chacune de ces têtes évoque en effet le destin tragique de Narcisse.
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Sin titolo, spine, c’est la colonne vertébrale de verre.
Javier Pérez – Aria da capo, (2008), résine polyester, crin de cheval teint en rouge, miroir circulaire, musique carillon,motorisation
Aria de capo (aérien de nouveau) 2008 ce sont deux squelettes en résine de polyester qui dansent en tournant en rond sur un miroir circulaire, en mesure avec un carillon musical. (variations de Goldberg)
On retrouve les crânes, mais en bronze, au sol dans Chapelet Rosario memento mori sorte de chapelet géant attaché aux chevilles.
Javier Pérez – Trans (formaciones) I, (2010) bronze, résine polyester, parchemin, 72 x 165 x 135 cm
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Trans (formaciones) I 2010 joue sur l’ambiguïté homme/plante. Un squelette de résine habillé d’une peau de parchemin est amarré au sol par de grosses racines de bronze (moulage de branches).
Javier Pérez – Trans (formaciones) II, (2010) bronze, résine polyester, parchemin, 194 cm haut
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Trans (formaciones) II l’homme rampe au sol, mi arbre, mi homme.
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Cabeza raiz (Tête racine) (2011). Une racine et une tête, contorsions de souffrance.
Charogna, Charogne (2011) est une grande installation : des oiseaux (de bronze) se nourrissent de fleurs de verre rouge.
Corona (2011), c’est une couronne d’épines en verre;
Javier Pérez – Virgo Mater, (2012) Résine polyester et intestins bovins 167 x 270 x 360 cm
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Virgo Mater La vierge mère (2012) a figuré dans une exposition à la friche de la belle de mai à Marseille. Voiles en intestins de bovins.
Voir un commentaire (Canopé).
Il réalise également des dessins sur peau d’intestins séchés. Voir :
– Dessin 1,
– Dessin 2.
En 2012, il a commencé à utiliser des chaussures.
Javier Pérez – L’espace qui nous sépare, (2012) chaussures bronze et boules verre
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L’espace qui nous sépare. Les chaussures ont été moulées dans du bronze.
Le carrousel du temps (2012) autour d’un vieux phonographe, des chaussures dansent une valse fantomatique. Présenté dans le cadre du festival de musique à Salzbourg.
Sur le fil (2012). Des chaussures en contact de lames de couteau.
Tango est encore une danse fantôme dans laquelle ds chaussures d’homme et de femme se font face équipées de lames agressives. Séduction/répulsion, danger/violence.
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Javier Pérez – En puntas (2013) Performance
En puntas (2013) – Sur les pointes, la danseuse Amélie Segarra enfile des chaussures de pointes que l’artiste a équipé de couteaux en acier inox. La ballerine danse et virevolte pour maintenir l’équilibre sur le couvercle d’un piano à queue. Elle crie de douleur pour accomplir cet exploit. Figure de l’effort du sacrifice et de la douleur qu’exige le désir de perfection. Là encore beauté/cruauté, fragilité/violence, culture/nature, vie/mort.
Javier Pérez – Madre, (2014) Résine polyester et intestins d’animaux 130 x 240 x 300 cm
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Madre, (2014) C’est une Pietà en résine polyester et intestins d’animaux pour le voile.
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Un solo latido – Un seul battement de cœur (2015) Bronze 13,5 × 16 × 8 cm. Une vidéo montre le processus de réalisation de ce cœur.
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Vida latente (2016) associe ces cœurs à des branches moulées en bronze. Hybridation encore cœur/branches …
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« J’ai du mal à me définir comme un artiste qui travaille sur le corps, c’est en fait beaucoup plus large. Je réfléchis à la condition humaine, à la matière avec laquelle nous sommes faits et à ce que cela signifie d’être un homme, à la fragilité de l’existence. Ce sont des notions récurrentes dans mon travail« .
Mon point de vue (personnel) c’est que cet artiste côtoie des précurseurs ou des contemporains (Pénone, Rebecca Horn entre autres) et que son travail est un peu « mode ».
Les expositions :
Musée Cantini « Une maison de verre » du 17 mars au 24 septembre 2017.
Sur la Joliette le CIRVA accueille depuis 30 ans des plasticiens, des designers et des architectes. Un laboratoire pensé pour les artistes.