Martégale (1982)
Dans la vieille ville de Martigues il a trouvée un tableau de Jules Pasquin dans le musée représentant une vieille dame.
D’autres affiches : affiche n°2, affiche n°3
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Concert baroque (1982)
En voyage à Cuba, il apprend la mort du poète Alejo Carpentier. A son retour, il est invité à Uzestre où on lui demande d’intervenir pour le festival de jazz. Il a alors proposé une variation libre sur le Concert baroque d’Alejo Carpentier, où se côtoient des musiciens de différentes époques.
D’autres affiches : affiche n°2, affiche n°3.
Il a réalisé des fenêtres en trompe l’œil, où il fait côtoyer plusieurs artistes. Il réalise des fausses fenêtres à côté de vraies ou jouaient de vrais musiciens, la scène est éclairée par un feu d’artifice.
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Arbrorigènes (1984)
Uzeste (1983), Jardin des Plantes, Paris (1984), Biennale de Venise (1986).
Il étudie les rapports entre le corps et le monde végétal. Il a une approche sensible et conceptuelle de la forêt. Il est fasciné par le phénomène de la photosynthèse. Il travaille alors avec de Claude Gudin spécialiste de la photosynthèse. Ils réalisent des sculptures en polyuréthane de corps féminins qui sont ensuite accrochées dans les arbres. Les corps ont été moulés à partir d’alginates puis ensuite il a retravaillé les moulages et réalisé les sculptures avec un mélange de prépolymères et de cellules vivantes (c’est une sorte de tissu végétal artificiel).
Les corps accrochés aux arbres deviennent à leur tour, des végétaux, les corps prennent la couleur des arbres.
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Naples (1988-1995)
Il a une relation complice sensuelle et affective avec Naples. Il ressent des sensations fortes reliées à tous les mythes : Idée de la mort, proximité du Vésuve, Vigile y avait situé l’enfer, figure du Caravage, ville refuge également pour Pasolini. Pour lui la ville est un écheveau de mythes et de traditions. Il est frappé par l’idée de la mort omniprésente.
Il s’inspire du David du Caravage avec les têtes du Caravage et de Pasolini.
Il a choisi de coller le dessin original de cette affiche sur un fond rouge qui accentue l’effet de dramatisation.
Il a dessiné un corps d’homme gisant, sortant d’un soupirail inspiré d’un tableau de Luca Giordano le corps à la main qui traîne par terre (le sol est très sombre à cet endroit).
Autre gisant, inspiré par une Piéta de Ribera
Il a collé ces affiches la nuit durant plusieurs jours, et le jour de Pâques, il a proposé une résurrection. Il est inspiré d’une copie d’une résurrection du Caravage par Louis Finson.
L’image d’un homme qui porte un corps sur ses épaules. Il avait vu que dans les périodes de peste, des tableaux représentaient cette manière de porter les corps. Autre affiche.
Dessins préparatoires, dessin n°1, dessin n°2
Cycle consacré aux femmes en considérant que dans les processions napolitaines on vénère davantage la vierge et les saintes que le Christ lui-même.
Femme pliant un drap, il a également travaillé sur une vingtaine de femmes qui ont fait l’histoire de Naples.
Il confie ses dessins à des vieilles dames qui vendaient des cigarettes de contrebande.
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Naples revisitée par Ernest Pignon Ernest
Exposition à Naples en 2014
Cabines (1997-1999)
Paris et Lyon. L’idée est d’associer à la modernité des cabines des hommes accablés. Déclinaison sur le thème de l’enfermement derrière la vitre.
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Antonin Artaud (1997)
Avant la démolition de l’hôpital Charles Foix, il évoque le souvenir d’Antonin Artaud, qui y a été soigné. Dans l’ancienne buanderie de l’hôpital il lui rend hommage.
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Corps de dos qui essaye de s’enfoncer un crayon dans le dos (geste que faisait Artaud à la fin de sa vie).
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Robert Desnos (2001-2013)
Hommage à Robert Desnos volant tenant à bout de bras le portrait de Gérard de Nerval.
Il porte une femme nue sur ses épaules, allusion en forme d’hommage décalé à Louise Lame, l’héroïne de La liberté ou l’amour, et à la troublante et ardente passion du poète pour le sexe des femmes.
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SIDA (2002)
En Afrique du sud, il associe les morts lors des émeutes anti apartheid aux morts par le SIDA. Il s’inspire d’une photo des émeutes de 1976. Image d’une femme comme une piéta portant un homme mort du SIDA.
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Maurice Audin (2003)
Maurice Audin est un mathématicien français partisan de l’indépendance de l’Algérie il a été torturé à mort par les militaires français en 1957. Il lui rend hommage à Alger, pour montrer qu’on ne l’oublie pas.
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Jean Genet (2006)
Brest (2006) Jean Genet, allusion à la querelle de Brest. Image de corps entre violence et étreinte, une symbolique, entre crucifixion et aimantation des corps. Ce qui rend mieux compte de Genet.
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Extase (2008)
Extases 2008 il travaille sur les grands mystiques (Marie Madeleine, Thérèse d’Avia etc.). Ce qui l’a intéressé se sont des corps qui expriment ce qu’on ne peut pas voir.
A partir de dessins, des scans et des tirages numériques pigmentaires ont été réalisés, puis marouflés sur des panneaux en aluminium mis en forme de feuilles, pour donner un ensemble exceptionnel des sept corps de femmes dont l’image se reflète dans un plan d’eau.
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Voir l’exposition à St Denis en 2011.
Mahmoud Darwich (2009)
Mahmoud Darwich, poète palestinien, ami de Pignon. Il devait le rencontrer à Ramallah lorsqu’il a appris sa mort, ce qui changea le sens de sa visite. Mort il affirme le droit du poète à vivre en Palestine.
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Montauban (2009)
A Montauban, il affiche les anges du vœux de Louis XIII (tableau de Ingres exposé dans la cathédrale) sur le fronton de la cathédrale.
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Ces dessins furent en partie déchirés par des intégristes qui n’avaient pas de problèmes qu’avec le sexe des anges.
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Voir interview de Pignon.
Musée Éphémère (2011)
En 2011, au château de la Roche Guyon il utilise le pigeonnier pour une évocation de François de la Rochefoucauld ancien propriétaire du château.
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