Cours du 4 janvier 2016


Gerhard Richter – Noir, rouge, or (1999) verre émaillé 2043 cm x 296 cm Reichstag Berlin
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Œuvres pour le Reichstag 6 grand panneaux de verre émaillé qui reprend les couleurs du drapeau allemand. Il était tenté au départ de parler de holocauste, mais il a finalement choisi un thème plus neutre (les couleurs du drapeau).

En 2000 série intime de portrait de Moritz, son petit garçon.


Gerhard Richter – Lys (2000) 68 cm x 80 huile sur toile
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Série sur les fleurs.


Gerhard Richter – Septembre (2005) huile sur toile, 52 x 72 cm
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En 2005 il peint une peinture d’histoire « septembre » (allusion aux attentats du 11 septembre 2001).
La toile, bien que véhiculant un sentiment écrasant de l’énormité et de l’importance de l’événement, évite toute spectacularisation, au lieu de cela elle évoque une sorte d’engourdissement existentiel, la tristesse et l’incompréhension. Décrit par le critique Bryan Appleyard dans le Sunday Times comme « ce qui se rapproche le plus de ce qu’un chef d’œuvre sur le 11 septembre pourrait être ». Il poursuit en affirmant que « il a transposé ce jour, le laissant exactement là où et au moment où il a eu lieu« .
Il en a fait don au MoMA en 2008.

Il applique les nuanciers de couleurs au vitrail sud de la cathédrale de Cologne. Voir un commentaire.


Gerhard Richter – Cage (2006) huile sur toile, 290 cm x 290 cm
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A la 52 ème biennale de Venise, il a exposé une série consacrée à John Cage, réalisé à partir de raclage.
Il dit de John Cage : « Il a fait du hasard une méthode et s’en est servi de manière constructive, chez moi la démarche est un peu plus chaotique« .

Voir interview de Gehrard Richer (Le Monde).


Gerhard Richter – Aladin (2010) peinture acrylique sur vitre trois formats différents 37 cm x 50 cm / 50 cm x 37 cm / 40 cm x 50 cm
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2010 série sur des thème orientaux, allusion aux 1001 nuits


Gerhard Richter – Strip (CR 921-1) (2011) 200 cm x 440 cm
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Il réalise en 2011 une série de Strips en 2011 impression numérique sous papier.

Exposition au centre Pompidou en 2012.

Voir un commentaire.

Conclusion
Une œuvre à la fois virtuose et élégante, et qui semble s’être fixée pour tâche d’embrasser tous les aspects de la peinture tout en conservant une part de neutralité qui est presque conceptuelle et cette idée de la contemporanéité. Outre les grands formats, et ce détachement par rapport aux affects, sa peinture abstraite lyrique, n’est pas émotionnelle, elle peut provoquer des émotions sur le spectateur, mais on sent qu’elle relève d’une procédure qui est faite de façon quasi mécanique et avec une recherche esthétique. Comme tous les peintres de la deuxième moitié du XXème siècle, il est qualifié de post moderne, car tout ce qu’il a peint passe par la photo, il ne part jamais du réel.
Finalement il a réussi à être à la fois un peintre d’histoire, un peintre de l’intime, un paysagiste, un peintre de natures mortes, un peintre de monochromes, et un minimaliste tout cela en même temps.