Salvador Dali – Tableau vivant avec le corps de 7 femmes, (1951)
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Tableau vivant avec le corps de 7 femmes, mort voluptueuse. Salvador Dali conçut et dessina cet assemblage que Philippe Halsman photographia comme portrait de Dali en 1951 (In Voluptate Mors). Voir image du montage.
Bijou, l’oeil du temps. Photo de Dali et du bijou.
Chapeau chaussure pour Elsa Schiaparelli.
Il décore des appartements américains, des grands magasins, devint un personnage à la mode.
Salvador Dali – Christ St Jean de la Croix, (1951) 205 × 116 cm Musée Kelvingrove, Glasgow, Royaume-Uni
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Christ St Jean de la Croix. Au dessus de la baie de Port Ligat, corps triangulaire du Christ, inspiré d’un dessin de St jean de la Croix, le noyau de l’atome est le christ d’après Dali. Voir un commentaire.
Salvador Dali – Corpus hypercubus, (1954) 194,3 × 123,8 cm Metropolitan Museum of Art, New York
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Corpus hypercubus. La toile représente un crucifix avec un corps athlétique lévitant sur la croix. Gala, la femme de Dali, est représentée à ses pieds, le contemplant ; le traitement de ses vêtements rappelle Zurbaran et Murillo. Au fond apparaît un village, sans doute Cadaqués, lieu de résidence d’été de Dali. La toile emploie un clair-obscur baroque.
Dali affirma de cette toile « je peignit une croix hypercubique sur laquelle le corps du Christ se converti métaphysiquement en un neuvième cube, en suivant les préceptes et discours sur la forme cubique de Juan de Herrera, constructeur de l’Escorial, inspiré de Ramon Llull ». Voir un commentaire.
Salvador Dali – Figure rhinocérontique de l’ « Illisos » de Phidias, (1954) 101.50 x 131.00 cm Théâtre musée Dali Figueres
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Figure rhinocérontique de l’illisios de Phidias. Le motif central de Figure rhinocérontique de l’Ilissos de Phidias s’inspire de l’une des magistrales frises de marbre que Phidias avait réalisées pour le fronton Ouest du Parthénon de l’Acropole d’Athènes, vers les années 438-432 avant notre ère. On pense que les divinités que Phidias avait conçues pour les angles du fronton représentent les fleuves de l’Attique. Il semble que la figure de l’angle de droite soit une personnification du fleuve Ilissos, par comparaison avec le fronton Est du temple de Zeus d’Olympie ; l’historien grec Pausanias leur donne les noms des cours d’eau de la région. La posture de ce corps de jeune homme s’adapte parfaitement à l’angle du fronton qui l’encadrait à l’origine.
Figure flottante dans l’espace.
Salvador Dali – Jeune Vierge autosodomisée par les cornes de sa propre chasteté, (1954) 40,5 × 30,5 cm Collection privée
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Jeune vierge autosodomisée par les cornes de sa propre chasteté. Il a été inspiré par le portrait de sa sœur et les doigts de la dentellière de Veermer. En 1958, Dalí écrivit : « Paradoxalement, cette peinture, qui a un aspect érotique, est la plus chaste de toutes. »Voir un commentaire.
Salvador Dali – La dentellière de Dali (1954) 61 x 46 cm – Collection particulière
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Dentellière de Veermer. En 1954 il avait demandé au musée du Louvre l’autorisation de peindre sur place une copie de la Dentellière de manière fidèle et précise, et il avait commencé le visage, ce qui lui prit du temps, et plus tard, au lieu d’une copie peaufinée, il termina le travail au zoo devant un rhinocéros. Similitude de courbes selon lui, géométrisation du chef-d’oeuvre …
Il veut tourner un film sur l’Histoire prodigieuse de la dentellière et du rhinocéros. En 1955, Dali donne une conférence à la Sorbonne sur « Les aspects phénoménologiques de la méthode paranoïaque-critique » et sur « La Dentellière » de Vermeer. Il crée l’évènement en arrivant en Rolls-Royce jaune et noire, remplie de choux-fleurs qu’il distribue en guise d’autographes !
Salvador Dali – Nature morte vivante (1956) 125 × 160 cm – Salvador Dalí Museum, St. Petersburg, Floride
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Nature morte vivante. «La beauté sera toujours comestible ou ne sera pas ». Salvador Dali
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Salvador Dali – La madone sixtine (1958) 224.6 x 191 cm – Metropolitan Museum of Art, New York
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La madone sixtine. C’est le début du pop art. Il a compris l’usage de la pixellisation. Vierge insérée dans l’oreille. Voir un commentaire.
Salvador Dali – Portrait de mon frère mort (1963) 175 x 175 cm – Salvador Dalí Museum, St. Petersburg, Floride
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Portrait de mon frère mort. Il montre qu’il s’intéresse au pop art. rappel de l’angélus de Millet. Les points sont des cerises.
Reprenant la technique de l’antimatière déjà exploitée dans Madone sixtine, l’utilisation d’un réseau obscur pour permettre la superposition d’images multiples. Dans ce cas, c’est une série de points rouges et noirs faites avec des cerises. Les cerises noires forment le portrait du frère alors que les rouges dessinent celui du peintre. Dali retourne ici à une autre technique d’image multiples en peignant à la fois son frère et lui même. Sur le côté droit de la peinture se trouvent une série de soldats, ou de conquistadors, qui portent des lances et avancent vers le visage du frère mort pour aider le peintre à se défaire de lui. Dans la tête de ce portrait on note le bec et l’œil d’un oiseau qui pointent vers le frère mort. Voir un commentaire.
Salvador Dali – Le torero hallucinogène (1968) 398,8 × 299,7 cm – Salvador Dalí Museum, St. Petersburg, Floride
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Le torero hallucinogène. Profil d’un toréador dessiné dans les ombres entre les corps des deux Vénus. Tête de taureau foudroyé en bas à gauche. Voir un commentaire.
Salvador Dali – Le torero hallucinogène (1968) 398,8 × 299,7 cm – Salvador Dalí Museum, St. Petersburg, Floride
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Autoportrait collage morphisme entre Mao et Marylin. En filigrane autoportrait de Dali avec une montre molle. Un croisement entre le président Mao Zedong (1893-1976), le leader de la Chine communiste et le symbole de la révolution, avec Marilyn Monroe (1926-1962), la star de cinéma américaine et sex-symbol. L’idée d’un tel portrait a été ourdi par Salvador Dali et adroitement exécuté par Halsman. Le choc des orientaux et occidentaux icônes de la culture est à la fois drôle et troublant. Dali a utilisé l’image Halsman quand il a été invité à créer de la couverture pour le magazine Vogue en 1971.
Salvador Dali – Dalí de dos peignant Gala de dos … (1972) 60.50 x 60.50 cm Théâtre musée Dali Figueres
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Dalí de dos peignant Gala de dos éternisée par six cornées virtuelles provisoirement réfléchies dans six vrais miroirs.
La scène se déroule dans un espace intime : chambre ou salon montrant Dali de dos peignant sa femme assise devant lui, mais lui tournant le dos. Le jeu des espaces est complexe : espace du salon, espace extérieur limité par la fenêtre donnant sur la mer, espace du miroir, espace du tableau sur la face recto et sur la face verso.
1974 inauguration de son théâtre musée à Figueres.
Salvador Dali – Aurore midi couchant et crépuscule (1979) 122.00 x 244.00 cm Théâtre musée Dali Figueres
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Aurore midi couchant et crépuscule pointillisme. Un hommage au pointillisme et à l’angélus de Millet.
Salvador Dali – Apparition d’un visage et d’un compotier sur une plage (1981) 115 × 144 cm Centre Georges Pompidou, Paris
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La toile est une image multiple, effet optique classique chez le peintre depuis ses premiers pas dans cette technique (L’Homme invisible (Dalí), 1929). Le décor est la plage de Cadaques et les rochers du Cap de Creus, qui sont la toile de fond la plus commune chez le peintre.
Plusieurs interprétations sont possibles. Sur une plage avec en fond les rochers du cap de Creus, un coupe de fruit blanche contenant des poires est posée sur la plage. Une seconde interprétation est possible en changeant de point de vue sur la coupe de fruit. Le pied de la coupe devient le nez d’un personnage féminin, la coupe par elle même, son front, ses cheveux sont faits par les fruits. Enfin, le socle de la coupe forme la bouche du personnage.
En fond, dans les rochers, des personnages sont visibles ainsi qu’un pont, permettant une autre interprétation de la toile. Les rochers forment alors un chien, la tête est à droite. Le pont dans les montagne forme son collier, et les montagnes à gauche son arrière train,une marque dans le sable forme ses pattes arrières.
1982 mort de Gala, il s’installe dans le château de Púbol.
1984 incendie du château il est brûlé et affaibli (il ne s’alimente plus).
Il meurt en 1989. Le corps embaumé de Salvador Dalí repose dans la crypte du musée théâtre de Figueres.