Cours du 16 janvier

La Bible et les saints


Robert Combas – Le crucifié par les gueuleurs (1985)

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Le crucifié par les gueuleurs (1985)

De nombreuses version d’Adam et Ève.
Madame et Yves (comprenez Adam et Ève) (1985)
Ils sortent poussés par Gabriel (2010)
La mort de Noé
Le calvaire façon Combas (1991)
Ils aimaient en trop plein (2010)
L’archange (1995)
Saint Georges (1991)
– Voir Saint Georges selon Robert Combas


Robert Combas – Saint Lambert (1991) Acrylique et collage sur toile 210,8 cm
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Saint Lambert (1991) Acrylique et collage sur toile 210,8 cm
Né à Vence, Yvon Lambert avait commandé ce tableau du patron de sa ville natale, Saint Lambert, qui devait être offert à la cathédrale et placé à côté de la céramique offerte par Chagall. En 1992, l’Evêque a refusé l’œuvre comme le projet des chapelles de Vence initié par le galeriste .

Voir également : L’indispensable poésie des toiles de Robert Combas (Télérama).

La musique


Robert Combas – Saint Lambert (1991) Acrylique et collage sur toile 210,8 cm
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Les trompettes au son du cerf gueulard (1983) Acrylique sur toile – 232 x 210 cm
« Les copains de la bande à Trompetar se sont fait une fanfare. Ils jouent tous de la trompette spéciale. Elle a un son de cerf en rut au fond des bois qui fait des sons gueulards avec sa bouche. Cette trompette à son de cerf a été inventée par Michel Strogoff le chef d’orchestre. Et lui-même a dit qu’il a repiqué l’idée à BAMBI quand il était encore FAON. »

La fanfare du ragelade (1985) Acrylique sur toile – 167 x 216 cm
Vive la musique (1995)
Le pianiste (1987)
Le violoncelliste (2001) Huile sur toile 73 x 54 cm Galerie Yvon Lambert, Paris
Les mâles de Hambourg et la cantatrice chauve

Actuellement son groupe s’appelle les « sans pattes ». Voir les sans pattes au palais de Tokyo en 2016.

Georges Brassens


Robert Combas – Dans l’eau de la claire fontaine
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Dans l’eau de la claire fontaine

Voir la rencontre entre Robert Combas et Georges Brassens.

Autoportraits de Robert et Geneviève
Depuis 1987, Geneviève Boteilla est sa compagne et sa muse et il s’est beaucoup servi de sa peinture pour tenir le journal de leur amour.


Robert Combas – Autoportrait (1986)
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Autoportrait (1986) « Portrait de l’artiste par lui-même en train de regarder Geneviève qui vient d’enfiler une nouvelle culotte de soie que je lui ai achetée (1987) peint sur taie d’oreiller à New York dans l’appartement de Sophie Calle. »

Autoportrait en train de danser avec une fille (1986) 35 x 45 cm

Voir les portraits de Geneviève (exposition à Angers en 2014).

Portrait de Geneviève en Marianne (1989)


Pensées d’amour et de problèmes
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Pensées d’amour et de problèmes (1988) 250 x 250 cm
« Tu dis souvent avec raison qu’on aurait dû se connaître enfants, on ne se serait pas quittés jusqu’à la nuit du temps. de ton corps tu feras une échelle pour m’agripper à toi et monter sans arrêt jusqu’à tes yeux de fée. »

Bataille intemporelle (1988)


Robert Combas – Robert et Geneviève au jardin du paradis
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Robert et Geneviève au jardin du paradis

Geneviève mélancolique (1993)
Les nues sont toujours la même (1989) Peinture châssis, Acrylique sur toile et bois, 76 x 88,5 cm.

Quelques clés d’interprétation pour comprendre l’œuvre de Robert Combas.


Robert Combas – Autoportrait de Combas en combattant français (2004)
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Autoportrait de Combas en combattant français (2004)
« Nous devons sauver les meubles (la commode), nous devons garder l’esprit de la France riche d’histoire meurtrière et romanesque. Nous ne sommes pas des romanichels, nous sommes français et fiers de l’être pour trouver la lumière (voir l’abat jour) et préserver quelques vètements pour ne pas se retrouver à poil. Contre l’envahisseur américain qui nous fait des cornes, devenons combattant français. »

Voir d’autres œuvres de Robert Combas.

Des toiles de souvenir d’enfance

Le tuage du lapin (2000)
Le cadre : le jardin de la maison à Sète (le mer au loin).
Les personnages : lui enfant, sa grand’mère.
La scène : elle vient de tuer un lapin dont le sang coule dans une assiette. scène traumatisante.

Le bal (2000)


Robert Combas – Plongeur (2003)
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Plongeur, autoportrait presque habillé, slip et tricot de bain. (2003)

Les tableaux séquence de 2002, voir tableau séquence 1, tableau séquence 2, tableau séquence 3.

La fin en boucle (2010)

Sanguines et tatouages académiques sur des académies (de plâtre) d’étudiants aux beaux arts.

Les peintures sur photographies


Robert Combas – J’essaye de m’envoler (2009)
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J’essaye de m’envoler (2009)

Le frimeur flamboyant (2009)
Maurice (2008) une photo de Maurice Béjard.
Gaspar la nuit (2010) triptyque inspiré du poème de Aloysius Bertrand.

Grande rétrospective de plus de 600 oeuvres réunies au musée de Lyon en 2012, pendant six mois 10 000 visiteurs. Voir le catalogue.

Michel Onfray dit de Combas : « C’est un peintre des cavernes à l’air libre, qui peint le monde comme il le sent, et il le sent comme le reniflaient les hommes quand ils étaient encore quadrupèdes. »
Plus sérieusement, on a vu que cette dernière œuvre, partie de la culture populaire des années 80, faite de BD de rock, de télé, de libération des mœurs et de revendications politiques, s’est ouverte à la culture et s’est professionnalisée sans renoncer à son caractère burlesque, trivial, rebelle au bon goût.
A lui seul dit Philippe Dagen « il est un carnaval, avec ce que cela suppose d’inversions (les puissants deviennent ridicules), de dérision, d’extravagance, de subversion, d’anarchie, de sacrilèges. »
Et accordons lui le mérite d’avoir, en toute liberté tourné le dos à toutes les théories de l’art contemporain.

Exposition à Monaco en 2016

Voir le site de Robert Combas


Portrait intimiste de Robert Combas (1ère partie) – 08/01/2017


Portrait intimiste de Robert Combas (2ème partie) – Thé ou Café – 08/01/2017