Cours du 30 novembre 2015


Anselm Kiefer – Le difficile chemin de Siegfried à Brünnhilde (1991) Photographie, plomb, cendre
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1991 le difficile chemin de Siegfried à Brünnhilde. Il évoque la route qui mène vers les camps de la mort.
A la fin, Brünnhilde va être incinérée en même temps que Siegfried.


Anselm Kiefer – La mort de Brünnhilde (1991)
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1991 la mort de Brünnhilde. Il a travaillé à partir d’une photo de voie de chemin de fer désaffectée, recouverte de feuilles de plomb. Évocation des camps de la mort des nazis.

Il a réalisé beaucoup de tableaux avec des rails de chemins de fer.


Anselm Kiefer – Chemin de fer (1986) Huile, acrylique, émulsion et feuille d’or sur toile, avec bandes de plomb, crampons et rameaux d’olivier 220 x 380cm
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Chemin de fer
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Anselm Kiefer – La femme de Loth (1989) huile sur toile et cendre, stuc, craie, huile de lin, émulsion de polymère, sel et éléments divers 410 x 140 cm
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La femme de Loth travail à partir d’une photographie, avec de la cendre, du sel, du plomb. Évocation de quelque chose de tragique.

Voir un commentaire (Lycée Delaunay Grigny).

Il a lu beaucoup de poèmes, à partir du milieu des années 80, il ne s’intéresse plus aux mythes allemands, mais aux mythes d’autres cultures (Grecs, romains, et surtout hébreux) aux écrits de Isaac Louria (mystique juif du XVIéme siècle).
« Ce qui m’intéressait aussi c’était le défi de traduire en termes plastiques des pensées spirituelles« .
« la culture juive est le membre amputé de l’Allemagne » (Anselm Kiefer).

Le départ d’Égypte peinture à l’acrylique de la série émanation qui montre l’intérêt que porte Kiefer au texte de la Kabbale. Il montre comment Dieu pendant l’exode s’est manifesté sous la forme d’une colonne de nuée représentée dans du plomb.


Anselm Kiefer – « émanation », (2000)
huile, émulsion, schellack et plomb sur toile, 940 x 510 cm

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Série émanation


Anselm Kiefer – Tsimtsoum ou Zim-Zum (1990), huile, émulsion, schellack, craie et cendre sur toile en plomb (1990) 380.3 x 560.1 cm National Gallery of Art, Washington D. C.
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Tsimtsoum ou Zim-Zum (1990) : Le titre en hébreux veut dire contraction. Renvoie au mythe cabalistique de la création du monde. Avant la création du monde Dieu occupait tout l’espace, il n’y avait plus de place pour créer le monde. Dieu a alors aménagé un espace d’où il s’est retiré et où il a laissé un rayon de sa lumière.
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Anselm Kiefer – La brisure des vases
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Bibliothèque de livre de plomb avec des feuilles de verre (dont certaines sont brisées) entre les plaques de plomb. Au dessus est gravé le nom de Dieu.
L’idée est que le rayon de lumière divine lors de la création du monde, a cassé des vases qui n’étaient pas suffisamment solides pour en supporter sa force. Les vases se sont cassés et la matière a été éparpillées en fragments. Les hommes auront pour tâche de retrouver une cohérence dans ces fragments sans jamais y parvenir complètement. (Isaac Ouria)
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Voir l’exposition Anselm Kiefer au musée Würth à Erstein


3 raisons d’aller voir la nouvelle exposition d’Anselm Kiefer à la BNF (Arte)